Le président sénégalais Macky Sall réchauffe-t-il les vieilles recettes dignes des républiques bananières contre son principal opposant Ousmane Sonko en vue de l’écarter de la course à la présidentielle en 2024 ? La question mérite tout son pesant d’or. Selon le site d’informations sénégalais Senego qui cite Les Echos, l’opposant –bien parti pour diriger le palais- fait l’objet d’une plainte pour viol et menaces de mort. Lisez plutôt l’article…
Ousmane Sonko, le leader de Pastef les Patriotes, ferait l’objet d’une plainte de la part d’une certaine A. Sarr, âgée d’une vingtaine d’années. Cette dernière qui a saisi le Commandant de la Section Recherches de la Gendarmerie de Colobane, le 2 février dernier, accuse le Patriote de l’avoir violée et menacée de mort, lit-on dans Les Echos.
Sonko nie, la dame persiste
Joint au téléphone par nos confrères des « Echos », Ousmane Sonko dit n’avoir été informé d’aucune plainte à son encontre, ni par huissier ni par assignation, ni par signification. Mais selon nos sources, la dame A. Sarr, qui travaille dans un salon de massage sis à Sacré-Coeur 3, a été longuement auditionnée, à deux reprises, par les enquêteurs de la Section Recherches, de même que la propriétaire du salon.
Des faveurs sexuelles après chaque massage, selon la victime
Mieux, elle a été envoyée chez un spécialiste pour des prélèvements. Dans sa plainte, la dame affirme que Sonko se présente régulièrement en qualité de client pour des séances de massage, mais à la fin, il exige toujours des faveurs sexuelles. Elle poursuit que devant son refus d’assouvir ses pulsions, le leader de Pastef l’a étranglée et contrainte à avoir des rapports sexuels avec lui, informe Les Echos.
Les “supposées menaces” de Sonko
Confuse, et prise de honte, elle a indiqué avoir gardé le silence sur cet acte, espérant que cela ne se reproduirait pas. « Mal m’en a pris, puisqu’il revient régulièrement et me contraint d’avoir des relations sexuelles avec lui, sous la menace de me faire disparaître de la surface de la terre compte tenu de sa toute puissance et de sa position dans le pays », écrit la dame relayée par Les Echos.
In Senego