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Congrès électif Feguifoot : ‘’Il faut avoir une fédération efficace, des équipes nationales efficaces pour reconquérir la planète football au niveau de l’Afrique’’ déclare Lucien Beindou Guilao, directeur de campagne de KPC

En prélude au congrès électif de la Fédération Guinéenne de football, notre reporter a rencontré ce jeudi, 18 mars, notre compatriote Lucien Beindou Guilao, ancien international guinéen et directeur de campagne d’homme d’affaires et président du légendaire Hafia Kerfala Camara ‘’ KPC’’ au compte de cette échéance. Très détendu et relaxe LG pour les intimes, a dévoilé sa motivation à soutenir KPC avec son programme bien étoffée d’ou la problématique du football guinéen.

 


Selon cet ancien sportif bien averti , Kerfala Camara ‘’KPC’’ a eu confiance en la personne de Lucien Guilao pour travailler avec lui et l’accompagné pour la présidence de la Feguifoot. une preuve de respect, d’attention et d’audace. « J’ai aussi vu en lui la motivation, la volonté d’apporter quelque chose pour qualifier non seulement la gouvernance de la Feguifoot mais aussi pour faire avancer notre football ».
Parlant de la chance de son candidat à brigué la présidence de la feguifoot, M. Guilao note : « les chances sont là ; comme je le dis d’habitude, l’anomalie serai que si y a pas de candidat. C’est le bilan de l’équipe en face qui nous donne beaucoup de chance. L’équipe sortante, concrètement il faut le reconnaitre, n’a pas de résultats souhaités. Notre équipe nationale est moribonde, la fédération est toujours en procès, l’image de notre pays est écorcée à l’extérieur, les compétitions nationales ne sont pas organisées. Le football féminin, cadet et amateur ne sont pas organisés, ni accompagnés, ni financés. Et c’est des choses qui nous donnent envie de venir essayer, tenter l’expérience parce que je sais que nous pouvons faire mieux que ça. Donc obligatoirement, il faut des candidats et il faut une alternative à cette Feguifoot ».
Pour Lucien, c’est l’écosystème footballistique guinéen qui est concerné. Il faut que tous ensemble nous allions vers un seul objectif. Avoir une Féguifoot efficace, des clubs compétitifs, des équipes nationales efficaces pour reconquérir la planète football au niveau de l’Afrique. « Notre programme n’est pas discriminatoire. Nous avons prévu dans l’axe deux, une session de formation pour la qualification de nos encadreurs . En cela, nous comptons améliorer les compétences de tous les acteurs qui s’intéressent au football. De rappeler « Nous avons vu à la feguifoot peut-être par incompétence ou par la malhonnêteté, qu’on a sanctionné des secrétaires parce que les passeports ont été écrasés. Une secrétaire ou une assistante formée attira forcement l’attention de son chef pour dire que la demande qui lui ait faite n’est pas conforme au statut ni au code d’éthique de la fédération. Pour nous, il sera question de former à la fois ceux qui sont dans l’administration, dans le bureau exécutif et ceux-là qui sont toujours avec les footballeurs, les entraineurs et les éducateurs ».
Plus loin, Lucien Guilao, dira : « Ce n’est pas difficile de gérer une fédération à partir du moment où les cinq axes que nos défendons à savoir la gouvernance, la formation, le développement des infrastructures, la professionnalisation et la promotion du football guinéen ». Et d’ajouter : « Quand vous prenez par exemple la gouvernance, nous allons migrer vers la gestion axé sur le résultat. Là, on n’aura pas une obligation de moyen, mais plutôt une obligation de résultat. Chaque année, on franchira une étape en faisant notre travail. Il y a quatre championnats qui n’existent pas. Et nous avons un mandat de quatre ans. La première année par exemple on peut se concentrer sur le championnat féminin. Ceux qui sont dans le secteur savent que la FIFA accorde un budget assez conséquent aux différentes fédérations des pays pour développer le football féminin. Il faut maintenant mettre en place l’intelligence et la réflexion en formant les ressources pour mieux entrainer les femmes. On va trouver de la ressource où elle se trouve, même s’il faut amener des entraineurs ou des entraineuses des pays qui ont reçu dans le football féminin pour qu’ils puissent nous aidés. Pour cela, il faut monter des projets qui pourront suffisamment être convainquant afin que la FIFA nous débloque des sous. Nous ferons aussi en sorte avec le rapport que nous avons avec l’Etat, au moins chaque deux ans, qu’on prévoit des infrastructures footballistique parce qu’on n’est pas les seuls. Améliorer également nos rapports avec le Ministère des Sports », a-t-il signalé en substance
Kalifatou Doumbouya

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