c’est son nom, est une jeune guinéenne à la fois porteuse de projets et créatrice d’Association. En séjour de travail en Guinée, nous l’avons rencontrée pour qu’elle nous parle de l’objectif de sa visite en Guinée et de ses projets réalisés et ceux en cours de réalisation.
A l’en croire, Saran Komara est en Guinée pour la réalisation de deux projets dont l’un dans le domaine de la santé, et l’autre dans le domaine de l’éducation. « Dans le cadre de la santé j’ai envoyé un conteneur de 40 pieds contenant des matériels médicaux destinés au district de Tanga Maoudé dans la sous-préfecture de Massi, Préfecture de Pita où nous avons en projet, la réalisation de deux structures sanitaires. Ce sont ces équipements obtenus grâce à l’Association des ressortissants de Massi et Tanga Maoudé qui vivent en Europe, que je suis allée déposer à Pita. Cette association a compris que pour le développement de la localité, il ne faut pas toujours compter sur l’Etat. Il s’agit de faire, chacun en ce qui le concerne, ce qui est possible à son niveau », a soutenu Saran Komara. Dans le cadre du projet d’éducation, a-t-elle enchainé, « nous soutenons les autres structures de prise en charge des enfants atteints d’handicap visuel. Lesquels nous aidons à se développer avec les meilleurs outils et à s’en sortir dans les milieux ordinaires pour être autonomes. Donc, mon partenaire Lucie Care qui est un fonds de dotation mis en place par l’Union nationale des Aveugles déficients visuels de la France m’a fait confiance et m’a octroyé une subvention pour m’aider à continuer à faire ce travail en Afrique. Et le premier bénéficiaire de ce projet a été encore la Guinée. Bien que l’école Sogué ait bénéficié d’une aide venant de nous, je reviens encore vers eux pour les offrir du matériel didactique pour que toute l’école puisse être fonctionnelle. Ce matériel donc a été mis à la disposition du Ministère de l’Action sociale», a-t-elle précisé. Ce sont, selon elle, ces deux projets qui l’ont motivé à faire plus. Parce que l’Afrique en à besoin. « En France par exemple, bien que l’Etat fait beaucoup de choses, cela n’empêche pas les institutions d’aider les gens. Je ne suis pas là pour faire le jugement ; mais il faut que l’Etat facilite les choses aux ressortissants guinéens qui viennent agir dans le pays. Les encourager à poursuivre le travail qu’ils sont en train de mener ». Parlant des activités réalisées, Saran Komara a noté qu’en 2019, l’Association a fait un don d’un conteneur de 40 pieds de matériels médicaux et de médicaments à l’hôpital régional de Kankan, pour appuyer la prise en charge préventive effective des personnes en situation de handicap physique. « Les fournitures scolaires, vêtements, jouets et équipements sportifs, aux structures de prise en charge d’enfants orphelins. En 2020, un don d’une vingtaine de cartons de livres audio, 10 Walkman et une enveloppe de 10 millions de francs guinéens au Ministère de l’Action Sociale pour la création d’une bibliothèque dans le centre Sogué pour les enfants aveugles et malvoyant », a-t-elle informé.
Kalifatou Doumbouya
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