Si on se réfère au contexte actuel guinéen marqué par la méfiance entre les acteurs politiques, sociaux et idéologiques qui animent la vie publique, le but de paix poursuivi par le dialogue et la façon dont il est conduit aujourd’hui par les autorités guinéennes, on ne peut que s’attendre à un échec.
Non seulement le dialogue qui avait été annoncé politique et social s’est vu réduire à la seule et unique dimension politique par la composition de ceux qui sont appelés à le conduire : KASSORY FOFANA et Fodé BANGOURA mais aussi le
gouvernement n’agit pas à rassurer les parties. En effet, le gouvernement compte piloter un dialogue où il constitue la cause essentielle donc l’une des parties de la crise qui prévaut actuellement dans le pays.
C’est à juste titre que les chances de réussite du dialogue se rétrécissent.
En surprenant les acteurs sensés aplanir leurs divergences dans le cadre de ce dialogue par des communiqués et dont celui du commencement du dialogue avec le secteur du Transport, on réalise que le gouvernement cherche à noyer le poisson.
Un semblant de dialogue pour prétendre avoir fait quelque chose comme ce fut le cas avec cette fameuse consultation organisée lors du coup d’état constitutionnel. La dictature guinéenne conduit son chemin, c’est au peuple de l’observer ou d’agir. L’opinion nationale et internationale retiendra du peuple ce qu’il aura fait.
Ce dialogue est mort né, je maintiens cette affirmation avec plus de certitude !
Fodé BALDE, Responsable Communication digitale UFR