Mohamed Bandian Sidimé, président du Marché des Arts et de la Culture d’Abidjan-Koumassi, République de Côte d’ivoire, à la faveur de l’organisation de l’exposition ‘’ Ivoire AGORA’’, dans l’espace français a rendu une visite de courtoisie à notre rédaction, vendredi dernier, et en a profité pour non seulement parler de cet évènement mais aussi demandé aux sculpteurs guinéens de s’associer à cette exposition. Une exposition qui connaitra la participation de plusieurs pays de la sous-région ouest africaine dont la Guinée, le Mali, le Sénégal, Ghana, Burkina Faso, Benin, Togo et la Côte d’Ivoire, pays hôte.
A part ces pays, la France et le Maroc sont aussi parmi les invités de cet évènement qui se déroulera du 15 au 22 décembre 2021
Selon lui, Cet espace a été offert pour qu’ils mettent en valeur l’art et la culture pour valoriser notre patrimoine culturel. C’est aussi, une manière d’aider les africains à vendre leurs œuvres d’art. A cet effet, dit-il : « Nous sommes en partenariat avec Ivoire Agora qui est un espace Franco-Ivoirien. Donc je suis en Guinée pour faire la promotion de l’artisanat et aider tous les artisans africains, à participer à cette exposition qui aura lieu précisément à Koumassi en côte d’ivoire. Nous sommes à notre deuxième édition. Et Nous invitons les artisans guinéens à venir exposer leurs œuvres d’art. J’ai déjà entamé les prises de contacts avec les autorités guinéennes, en commençant par les différents présidents de l’artisanat et de la chambre des métiers depuis maintenant 3 jours je suis à Conakry, après ici je vais contacter le directeur de l’artisanat avec qui j’ai rendez-vous. Une façon de dire qu’on peut rien faire sans contacter l’autorité des différents pays que nous invitons à cet événement culturel.»
Plus loin, M Sidimé note : « Avant que les guinéens ne se déplacent, ils doivent avoir une ordonnance venant de notre Ministère de l’Artisanat des PME, ainsi que notre président de chambre de métier. Aujourd’hui, on voit que nous les artisans nous sommes les premiers à subir et les derniers à démarrer ; donc nous demandons à toutes les autorités africaines de nous aider afin de valoriser tout ce qu’on fait à la main. Cela va nous permettre de rester sur place pour travailler sans qu’on ne se déplace pour aller ailleurs. Donc, on veut maintenant faire notre promotion c’est pourquoi moi-même je me suis déplacé pour inviter nos frères à venir exposer, afin de nous prendre en charge. Les stands sont là à un prix abordable pour que tous les artisans puissent avoir la chance de présenter ce qu’ils peuvent faire. »
Kalifatou Doumbouya
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