Au Burkina Faso, une trentaine de civils et quatorze gendarmes tués dans une attaque d’un convoi. Des populations qui ont quitté la ville de Dori et se rendaient à Arbinda à une centaine de kilomètres ont été la cible de cette nouvelle attaque. Les forces de défense et les volontaires ont réussi à neutraliser 58 terroristes selon une source sécuritaire. Le président Roch Marc Christian Kaboré décrété un deuil national de 72 heures pour compter de ce jeudi.
Avec notre correspondant à Ouagadougou, Yaya Boudani
Vu la situation d’insécurité dans la région du sahel, Les civils désirant faire le trajet Arbinda-Dori distant d’une centaine de kilomètres ne prennent pas seuls la route. Commerçants et habitants profitent des convois des forces de sécurité pour voyager dans les deux sens. Le convoi est ainsi parti de Dori à la mi-journée avec de nombreux civils venus se ravitailler. Des gendarmes et des volontaires pour la défense de la patrie étaient chargés de le sécuriser selon une source officielle.
C’est dans l’après-midi vers 14 heures que ce convoi a été la cible d’hommes armés. Des hommes armés ont surgi et ouvert le feu dans la localité de Boukouma à 25 km de Gorgadji.
Quatorze gendarmes et trois volontaires tués
Trente civils ont été tués.14 gendarmes et 3 volontaires pour la défense de la Patrie sont également tombés selon le bilan officiel. On signale 30 blessés, tous évacués à Dori et à Ouagadougou pour les cas les plus graves, selon nos sources.
Dans leur riposte, les forces de sécurité et les volontaires ont neutralisé 58 terroristes selon une source sécuritaire. « Les ennemis ont réussi à prendre la fuite avec certains de leurs blessés », précise cette même source.
Le président du Faso Roch Marc Christian Kaboré a décrété un deuil national de 72 heures à compter de ce jeudi à minuit.
RFI