Après avoir constaté plusieurs manquement et évasions des prisonniers dans les Directions Centrales de la Police Judiciaire, le procureur générale près la cour d’appel de Conakry, Alphonse Charles Wright est de nouveau sur le terrain pour pointer du doigt les réalités qui y sont. Selon les informations, plusieurs détenus auraient pris la poudre d’escampette sous l’œil impuissant des officiers dans ces commissariats centraux.
Interrogé sur terrain , Alphonse Charles Right dira : « Vous savez qu’il y a eu la grève des gardes pénitentiaires au niveau de la Maison Centrale de Conakry mais la bonne nouvelle, il y a eu un dénouement heureux par rapport à cet incident social mais puisque les gardes pénitentiaires ont pris la résolution de bloquer la rentrée et la sortie des personnes qui sont détenues, les parquets d’instance, pour pallier cette situation, avaient pris des réquisitions suivies de mandats pour demander aux services de Police Judiciaire de garder les personnes qui sont poursuivies pour des faits graves, dont la détention était vraiment nécessaire. Vous ne pouvez ne pas laisser quelqu’un qui est poursuivi pour viol ou pour vol à main armée pour dire qu’il y a grève des gardes pénitentiaires pour dire qu’il y a la grève et qu’on ne vous laisse pas l’accès à la maison centrale. Ce que vous pouvez, ce cas étant indépendamment de votre volonté, il suffit juste de les placer à titre exceptionnel au niveau des services de Police Judiciaire », a-t-il précisé.
Mais depuis cette grève, dit-il, ils ont constaté que certains services des OPJ sont en train de profiter de cette situation pour poser des actes peu orthodoxes par rapport à la situation à eux confiée. « Nous avons constaté au niveau de la Direction Centrale de la Police Judiciaire, que nous venons à peine de quitter, qu’il y a un cas d’une personne qui a été placée sous mandat de dépôt mais par l’impossibilité du parquet de la placer à la prison a été confiée. On nous dit banalement que cette personne a pris la poudre d’escampette dans un service aussi sécurisé, on ne peut pas comprendre. C’est pourquoi, les instructions ont été données au procureur du TPI de Kaloum à ce que toutes les personnes qui sont impliquées dans ça soient placées sous mandat de dépôt et qu’ils soient déférées devant un juge pour complicité d’évasion. C’est comme si c’était de la télépathie, nous venons au commissariat central de Kaloum, on nous informe ici qu’il y a trois personnes qui se sont évadées, c’est-à-dire que c’est comme si tout était fait pour que ça soit fait. Donc nous nous disons que ces trois personnes, ils doivent les rechercher, mais tous ceux qui sont impliqués dans ça, il y a des policiers qui sont au nombre de sept, ils vont tous être déférés tout de suite, et vont tous être placés sous mandat de dépôt, suivant la procédure de flagrant délit. Ils seront placés sous mandat de dépôt, suivant la procédure de flagrant délit, ils seront placés devant le juge pour qu’ils donnent leurs versions des faits dans le respect strict du droit sacré à la défense », annonce le magistrat.
Pour finir, ce qu’il faut retenir, selon le Procureur Général, les sanctions vont dans le sens de la peine d’emprisonnement « qui va aller jusqu’à 1 an à 2 ans et je suis ferme là-dessus, c’est la peine d’emprisonnement qui sera requis », a- t-il martelé
Mohamed Bangoura