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Lycée Donka : le CALD à pieds d’œuvre pour assainir l’établissement avant le lancement des examens de fin d’année.

En prélude aux examens nationaux dont le lancement officiel est prévu ce lundi, 6 juin, sur toute l’étendue du territoire national, les anciens élèves du lycée Donka réunis au sein le cercle amical (CALD ) s’est donnés la tache ce samedi, 4 juin,  pour rendre propre les coins et recoins du dit établissement scolaire.

L’occasion a été opportune pour le président du Cercle Amical du Lycée Donka, Ibrahima Sory Touré (José) de revenir sur l’objectif de leur acte. Selon, lui, l’objectif est de créer un cadre propre et saint  au sein de cet établissement scolaire en  cette période des examens. Le lycée Donka dit-il étant un grand centre d’examen, c’est pour cette raison que nous orient  cette  autre activité d’assainissement ici,  pour non seulement exprimer notre reconnaissance à l’endroit de cet établissement qui nous a donné une formation

 

 

académique de qualité,  mais également permettre aux candidats et à l’encadrement de  passer les examens dans un environnement propre. Deuxième activité  depuis sa mise en place par les anciens élèves, le CALD avait récemment organisé une autre activité relative à la lecture du Saint Coran. Une rencontre au cours de laquelle des prières et des bénédictions ont été dites en la mémoire des anciens encadreurs de l’établissement dont certains sont décédés et d’autres à la retraite, et aussi en faveur de la protection des membres de l’association dans la réalisation de leurs différentes activités.

 

 

Des preuves d’humilité qui ont marqué l’esprit des dirigeants du Lycée Donka en l’occurrence, le proviseur dudit établissement, Mamadia Sangaré Camara qui, aussi  n’a pas manqué de noter: « J’apprécie cet assainissement surtout au moment où ça se passe. Vous n’êtes pas sans savoir que le  lycée Donka abrite les trois catégories d’examens, et si nous avons un appui maintenant là, à savoir que l’examen sera lancé le lundi, 6 juin, nous ne pouvons que nous frotter les mains et leur dire merci ».  Et de poursuivre : « Les

 

établissements n’ont pas de budget, nous avons les moyens locaux bien-sûr. Mais quand ils viennent nous prêter main forte, ça nous prouve qu’ils n’ont pas encore quitté cet établissement bien que cela fait maintenant plus de dix ans pour certains et 15 ans pour d’autres. Ce qui est appréciable, c’est que ce sont eux-mêmes qui ont assuré le travail en prenant les houes, les pelles, les brouettes et déplacés un camion poubelle pour venir ramasser les ordures en collaboration avec les élèves d’ici »n a-t-elle conclu

Beckham  Kourouma