Il était 9 heures 00 ce lundi 6 juin quand le ministre secrétaire général des affaires religieuses, Elhadj Karamo Diawara entouré des autorités communales, du représentant de la direction de l’éducation de Matoto ainsi que d’autres invités a procédé au lancement officiel des épreuves. Durant trois (3) jours, les candidats vont affronter les épreuves relatives à l’examen du CEE pour tester leur niveau.
Au nombre de 25108 candidats dont 12988 filles au niveau de l’enseignement général et 1157 au niveau – Franco Arabe dont 404 filles repartis dans 55 centres d’examen dont 4 centres côté franco-arabe soit un totale de 59 centres pour un total de 26265 candidats dont 13392 filles.
L’occasion pour le Ministre Secrétaire Générale des affaires religieuse Elhadj Karamo Diawara de souligner : « Les enfants aujourd’hui constitueront les futures cadres, les futures sages de notre chers pays. Pour que le meilleur lendemain soit préservé et pérennisé pour chaque pays, il faut donner une grande considération à l’éducation. C’est pourquoi malgré notre occupation, nous avons jugé nécessaire de venir participer au lancement de cet examen et je crois que sa se passe dans les meilleurs conditions. En plus je demanderai au surveillant d’être très serin et honnête, qu’ils sachent que la Guinée de demain dépend de ces enfants, ils doivent agir de façon professionnelle, montré aux enfants qu’ils ne sont pas là pour leur faire du mal, mais juste pour préserver notre futur. L’examen n’est qu’une évaluation permettant de passer d’une classe à une autre et se rassurer que les leçons qui ont été donné dans les classes ont été assimilés ».
En emboitant les mêmes pas que son prédécesseur, le maire de la commune de Matoto, Mamadouba Tos Camara a prodigué quelques conseils : « Un examen est très important, car, il y va dans l’intérêt de notre pays. Chacun de nous est passé par là. Le souci aujourd’hui est que les candidats puissent affronter les épreuves avec toute indépendance et surtout que les surveillants aient la conscience de faire pleinement leur travail en toute impartialité. Vouloir laisser les enfants à frauder où à faire autre chose est une façon de contribuer a leurs destruction. Ils ont passé toute une année à apprendre donc c’est la restitution aujourd’hui, que chacun soit évalué à la tache de ces efforts. Pour cela, je demande humblement à tous les candidats d’être serin, de faire en sorte que ce qu’ils ont appris soit mieux restituer. Et aux surveillants, au délégué, au superviseur de faire en sorte que l’examen se passe dans les conditions normal ».
Mohamed Bangoura