Une mission de la Cour Pénale internationale (CPI) au terme d’un séjour de trois jours d’évaluations s’est félicitée du niveau d’avancement des préparatifs du procès du massacre du 28 septembre 2009. C’était au cours d’une conférence pilotée conjointement ce jeudi, 8 septembre, par la délégation de la CPI et la secrétaire générale du ministère de la justice et des droits de l’homme.
Pour la circonstance, le procureur adjoint de la CPI Mane Mandaiye Niang a salué l’engagement des autorités guinéennes de tenue de ce procès. « J’ai rencontré les autorités qui m’ont indiqué l’engagement politique et avec des moyens qui ont été mis en place pour matérialiser cet engagement. A la suite de cela, j’ai visité les locaux qui devraient abriter ce procès, et j’ai bien apprécié l’état d’avancement des travaux. Aujourd’hui, j’ai eu le plaisir avec ma délégation d’avoir fait une visite sur les locaux. Il faut préciser que des salles sont entrain d’être aménagées, mais également celles des avocats, et des accusés, mais aussi pour les victimes. », a-t-il informé
Dans cette perspective continue-t-il « j’ai été impressionné par les locaux qui sont extrêmement modernes avec toutes les facilités adéquates pour un bon procès. Donc, cela prouve à suffisance que l’État guinéen est entrain de travailler pour que ce procès puisse se passer dans les meilleures conditions. Aujourd’hui, ayant conclue notre visite en Guinée, je peux dire fermement que je suis vraiment content pour la réalisation de toutes ces infrastructures. Quand il y a des crimes de masses, et crimes de cette nature, tout le monde regarde ce pays, mais la CPI pour ceux qui ne comprennent pas réellement son fonctionnement n’a pas vocation à être le gendarme du monde qui se substitue donc à la juridiction nationale. », a-t-il précisé
Pour le procureur adjoint de la CPI, c’est quand les juridictions nationales sont en faillite, ou dans l’incapacité, ou une mauvaise volonté c’est là-bas que la CPI réagit, mais pour ce qui est de la Guinée les choses avancent. « Donc, nous sommes dans la dernière ligne droite pour que ce procès se déroule. Les locaux qui doivent abriter sont vraiment en avance. L’affaire du 28 septembre n’appartient pas à quelqu’un. C’est pour tous les guinéens parce que ce sont ces mêmes guinéens qui ont été violemment violés et assassinés. La CPI va manager très bien pour que ce procès se tient, c’est à la justice guinéenne de faire en sorte que tous ceux qui seront coupables mérite pour ne pas qu’on dit qu’on n’a accusé quelqu’un. Donc, il faudrait que les preuves soient vraiment là. », a-t-il dit en substance
Kalifatou Doumbouya
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