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Mutations dans les cours et tribunaux: Que d’acquis à perennniser

De 1958 à 2022, la justice guinéenne a connu de grandes mutations et des avancées considérables . Elle   a été créée en 1958, sous la première République.  Le poste de  ministre fut occupé dès sa création par   M. Damantang Camara, greffier de carrière, pendant la période coloniale de 1958-1960.

Dès le 3 avril 1984 le Ministère de la justice a pris le titre de Garde des Sceaux conservation historique de l’ancien Droit Français.

En 2011, l’Etat guinéen est parvenu à organiser les Etats Généraux de la justice guinéenne qui ont permis de savoir où  se situait notre pays en matière de gouvernance judiciaire en définissant le contexte général et spécifique.

Ils ont également permis de savoir ce qu’il fallait pour rétablir la confiance des populations en la justice en formulant des recommandations au nombre desquelles la création du dispositif  institutionnel de pilotage de la réforme de la mise en place, en cohérence avec les stratégies nationales, d’un programme décennal de réforme de la justice de 2014 à 2024

A noter toutefois que  depuis, la création de ce département ministériel deux femmes ont occupé ce poste, Paulette Kourouma de 2007 à 2008. Et  Fatoumata yarie Soumah sous l’ère du Conseil National de Rassemblement pour le Développement à sa tête le Colonel Mamadi Doumbouya.

En cette période de transition,  plusieurs réformes sont engagées en vue de rendre  justice aux justiciables. Grace une volonté politique ardente  du Président de la transition, colonel Mamadi Doumbouya dont l’option première a été de faire de la justice la boussole du CNRD.

Pour joindre l’utile à l’agréable, le choix du Président de la République, pour l’accomplissement d’une telle mission de taille a porté  sa confiance  sur le jeune Magistrat, Alphonse Charles wright, pure produit de l’université guinéenne dont l’intégrité,  la maitrise de dossiers et la compétence en la matière ne sont plus à démontrer.

A titre d’exemple, en milieu carcéral,  la rénovation du pénitentiaire de Conakry, lancer également des appels d’offres en vue de la réhabilitation pour répondre au besoin de détention, l’extension de la prison de prison civile de Coyah  frappé de surpeuplement. Approvisionnent en eau courante des prisons.

Il a aussi réussi un gros cout dans le cadre de la lutte contre l’impunité. Le dossier du 28 septembre dont les victimes attendaient réparation depuis 13 ans est ouvert à Conakry. Donc, l’ouverture de ce procès représente un acquis pour le gouvernement de la transition en termes de promotion d’une justice forte. Ainsi que les acteurs des droits de l’homme.

Les avancées enregistrés en terme de gouvernance judiciaire confortent le slogan du CNRD justice boussole qui doit guider chaque guinéen. Une volonté qui s’est concrétisée avec  la moralisation de la chose publique. La Cour de répression des infractions Economique commence à faire tache d’huile dans la politique de lutte contre blanchiment des capitaux et autres crime économique. A date plus de 200 personnes sont concernées par ces genres de procédure. Déjà une dizaine est sous mandat. Les résultats sont probant environs 36 milliards sont récoltés et logé dans les compte de l’Etat.

 Kalifatou Doumbouya

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