Cette opération coiffée par le directeur général de la police nationale, Abdoulaye Sampil a été mise à profit pour demander aux propriétaires des kiosques et gargotes considérés comme des obstacles sur le passage des trains, de quitter les lieux.
« Ici il y avait vente et consommation de l’alcool et la drogue, ce qui constitue de facto, le nid de grande criminalité.
C’est pourquoi toute l’équipe de la CMIS et les commissariats, de Dubreka à Conakry, nous sommes engagés à démanteler toutes ces baraques . C’est une nécessité pour tous », dira-t-il.
Non loin de là, se tient l’état civil de Tobolon, à côté d’un nouveau marché en construction.
Une annonce qui inquiète à plus d’un titre les détentrices des locaux.
« Il y avait assez de bandits dans ces lieux, on avait même peur de passer par là. Il y avait les tueries, un véritable repaire de criminels. C’est par manque de place que je suis là sinon ce n’est vraiment pas la peine. Mais comment nourrir nos familles ?! On est obligé de rester ici pour gagner notre quotidien. Nous souhaitons alors que le président Doumbouya nous aide pour avoir une place sinon comment allons nous faire », s’interroge une dame.
Dans le même sillage, Mariam Sacko ajoute: » c’est avec la société chemin de fer qu’on a négocié ces places pour en faire un marché. Ils nous ont même donné les papiers d’autorisation de s’installer. Donc, si l’Etat a besoin de cette place qu’il nous donne un lieu pour nous s’installer. Nous n’avons nulle part où aller ».
Selon le directeur général de la police nationale, Abdoulaye Sampil, ce projet s’étendra de Kagbelen au pont du 8 Novembre en passant par Cosa. Ce qui devrait contribuer à réduire les cas d’accidents et ratisser les cabarets considérés comme les nids de bandits.
Mediaguinée