Nous vous l’annoncions dans l’une de nos dépêches précédentes qu’un homme âgé d’une quarantaine d’années a été froidement tué hier mardi 07 février 2023 sur la route Mamou-Soyah. L’acte s’est passé aux environs de 19h quand la victime Souleymane Barry, éléveur et très connu dans la ville de Mamou, quittait son troupeau pour réjoindre la ville.
Selon les informations recuillies auprès des témoins, à travers notre correspondant, la victime quittait son troupeau avec un Malien et une femme sur la moto.
Après une petite traversée sur la moto,un inconnu a tiré sur lui avec un fusil traditionnel.
Les balles ont ainsi perforé son ventre, laissant les instestins à l’air libre.
Avant l’arrivée des services de la protection civile, la victime avait déjà rendu l’âme.
Interrogé sur la mort tragique de cet adulte qui indigne plus d’un dans la ville de Mamou, Mamadou Saidou Bah, oncle paternel de la victime affirme: « Moi ce que je sais.On a fait la prière de 16h ensemble dans son restaurant, il m’a dit qu’il part auprès de son troupeau. Il y avait deux Maliens qui sont venus, un homme et sa femme. Il(la victime) m’a dit qu’il part avec ses gens auprès de son troupeau.Il est parti acheter un sac de riz et d’autres choses. Nous avons mangé ensemble, il m’a demandé Papa vous êtes rassasié, j’ai dit oui moi c’est bon. Moi je mangeais il est sorti il a appelé deux taxis-motos. Ceux-ci ont attaché les colis sur la moto.Il a pris la femme du Malien qu’il envoyait dans son parc à troupeau pour être gardien sur la moto.L’autre taxi-moto a pris le jeune Malien. Ils sont partis.On est resté un peu moi je suis resté au restaurant jusqu’à la prière de 19h.C’est là on m’a appelé pour me dire que Souleymane a été tué.J’ai pris la moto de mon fils pour me rendre sur les lieux. Je l’ai trouvé couché mais je ne pouvais rien, tellement j’étais ébahi. Moi c’est comme ça j’ai compris », explique l’oncle paternel du défunt Mamadou Saidou Bah.
Le jeune frère de Souleymane Barry, trouvé à l’hôpital régional de Mamou, est revenu sur ce drame. Par ailleurs, il informe que son grand-frère n’était pas du tout d’accord avec certains de ses collaborateurs.
« Moi c’est mon frère qui m’a appelé pour m’informer que mon grand-frère a été fusilé dans son parc à troupeau. Je lui ai demandé où il était il m’a dit qu’il est au restaurant.Ainsi je lui ai dit de venir au carrefour.Nous voulions partir là où on l’a fusilé mais on a eu peur.On est venu à la brigade de recherche. Ainsi on a pris l’ambulance on est parti.
On l’a trouvé à la porte d’entrée du parc à troupeau.Il était par terre, les instestins sont sortis à l’air libre. Avant qu’on arrive il était mort déjà.
On ne sait pas qui a fait ça mais les gens ne l’aimaient pas. Certains voulaient vraiment sa mort. L’année dernière elles(autorités) les ont pris, lui et mon père, pour dire qu’ils sont les coupeurs de route.Ils ont fait trois mois en prison avant leur libération. Chaque jour, c’est moi qui envoyais leur manger.
Moi je demande aux autorités de nous aider pour que justice soit faite », explique Abdoulaye Barry, jeune frère du défunt.
Selon nos informations, les autorités judiciaires ont déjà engagé des enquêtes.
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