Le compte à rebours est lancé. A moins d’emprunter à la démocratie que des slogans vains qui dissimulent une lutte autre que celle souhaitée par le commun des mortels, le Gouvernement GOUMOU affiche tous les gages d’une bonne foi dans la conduite et la réussite du processus de mise en œuvre des recommandations issues des assises nationales et du dialogue Social.
Concernant les assises nationales, au titre des recommandations urgentes, il est inscrit entre autres la vulgarisation du Rapport Final des consultations, la vulgarisation du rapport issu des Assises Nationales, la prise en charge médicale immédiate des malades victimes de violence des droits humains et leur apporter une aide psychologique et matérielle ; la mise en place d’un fonds d’indemnisation des victimes ; la régularisation de la situation des personnes mises à la retraite par erreur au niveau de la fonction publique et dans l’armée ; Accorder un moratoire au déguerpissement pendant la période hivernale, la mise en place d’une commission ad-hoc de suivi et d’exécution des recommandations issues des assises…
C’est dans ce cadre que le gouvernement a ouvert le 03 février à Conakry, un atelier d’appropriation du contenu du Rapport des Assises Nationales. L’Objectif était de permettre aux différents acteurs (Presse, ONG, activistes politiques et d’autres influenceurs) de mieux saisir la teneur du rapport afin de formuler des éléments de langage pour la campagne de vulgarisation et de sensibilisation sur le processus de réconciliation amorcé par le CNRD ; s’assurer de la diffusion des recommandations sur les différents canaux de communication et favoriser la bonne appréhension par les populations et les acteurs socio-politiques. Depuis le vendredi 10 février, des missions de la Commission Nationale des Assises (CNA) ont été déployées dans les quatre coins du pays pour la campagne d’information.
Dans les propos comme dans les actions, le CNRD et son gouvernement s’emploient à gagner le pari du respect des 24 mois avec à la clé l’exécution des recommandations.
Le Conseil National des Assise est en train de travailler sur la mise en place du fonds d’indemnisation des victimes. Au même moment, sous le leadership du chef de Gouvernement, un comité est à pied d’œuvre pour l’identification exhaustive des malades victimes de violences politiques pour que la prise en charge médicale soit effective. Pour les cas de traumatisme sévère dont l’intervention nécessitera une évacuation, des mesures sont en train d’être prises dans ce sens.
Au titre du point trois (3) des recommandations relatif à la justice, nul besoin de rappeler tous les efforts que le gouvernent a consenti pour permettre l’ouverture du procès des massacres du 28 septembre. Ce procès historique, au-delà de son caractère répressif, porte un effet dissuasif en ce sens que désormais aucun dirigeant ne pourra disposer d’un droit de vie ou de mort sur la population. Il est d’une impérieuse nécessité de sacraliser la vie humaine qui était devenue assez banale dans notre pays.
Sans se tromper, on peut dire que le Colonel Mamadi Doumbouya est fidèle à ses engagements de base. Car il réaffirme chaque jour un peu plus sa volonté politique de mener une transition au bénéfice des guinéens. Le chef de gouvernement, Dr Bernard GOUMOU s’inscrit dans cette droite ligne ! La mise en œuvre des recommandations des Assises Nationales pour une réconciliation effective des guinéens et la volonté manifeste de respecter scrupuleusement le chronogramme de 24 mois non renouvelable fixé de commun accord avec la CEDEAO en font foi.
Aujourd’hui, nous avons bon espoir que cette transition réussira !CHARLES KERO ZOUMANIGUI
ÉDITORIALISTE CONSULTANT EN COMMUNICATION POLITIQUE