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Procès des évènements du 28 septembre : Une mission de la CPI est en Guinée pour s’enquérir l’état d’avancement.

Une mission conjointe de la Cour Pénal International (CPI) composée du fond d’indemnisation des victimes à sa tête la responsable dudit fond et la représentation du bureau du procureur séjourne actuellement en Guinée pour s’enquérir l’état d’avancement du procès des événements malheureux du 28 septembre 2009, mais aussi discuter sur les questions d’indemnisation des victimes. Ainsi cette mission a été reçue successivement ce mercredi, 15 mars 2023, par le garde sceaux, la cour d’Appel de Conakry, la cellule de communication du procès des événements du 28 septembre et le barreau de Guinée. Plusieurs questions allant dans le sens du bon déroulement de ce procès a été débattu au cas par cas dans ces différentes rencontre.

Alors pour joindre l’utile à l’agréable le coordinateur de la cellule de communication dudit procès Abdoulaye Djibril Diallo, plus de trente ans d’expérience dans la couverture et la gestion des grands procès s’est réjoui de recevoir cette mission, avant de revenir sur certains points essentiels qu’ils ont eu à débattre avec cette mission.

Selon lui, avec la délégation de la CPI, ils ont échangé sur l’importance de la couverture médiatique d’un procès comme celui du 28 septembre. « C’est un procès qui suscite beaucoup d’intérêts au sein de l’opinion nationale et internationale. Il a connu des tribulations depuis 13 ans et qui est suivi à l’international par les institutions à cet effet notamment par la CPI. Tout le monde voulait comprendre ce qui s’est passé lors des événements du 28 septembre 2009. Et cela ne pouvait être réalisé que par les médias. Donc nous avons échangé avec la CPI la façon dont les médias guinéens ont couvert ce procès jusqu’à maintenant. Nous leurs avons expliqué les acquis que nous avons eu à enregistrer parce que pour une fois au niveau de la cellule de communication, nous avons dit qu’il fallait ouvrir le procès, donner le label Guinée en matière de couverture du procès. C’est-à-dire un procès sans restructuration. Ils nous ont dit même au niveau de la CPI les procès sont couvert en différé. Nous avons eu la confiance à la presse guinéenne et aujourd’hui on se rend compte qu’on a eu raison fondamentalement d’expérimenté cette façon de couverture intégrale et en direct d’un évènement aussi important dans notre pays. », a-t-il noté

En outre, le coordinateur de la cellule de Communication Abdoulaye Djibril Diallo, a souligné qu’ils ont expliqué aux hôtes de la CPI les quelques difficultés qu’ils ont rencontré et exprimer quelques besoins notamment des voyages d’études ou de formations pour certains journalistes. Partager également l’expérience de couverture des procès au niveau de la CPI. Une chose qui selon lui permettra de voir ces journalistes beaucoup plus aguerris parce qu’il faut maitriser les techniques, les concepts, les techniques, les procédures et ceux que cela comporte. « Ce qui n’est pas une réalité parce qu’on n’a pas encore des journalistes spécialisés en matière de couverture de procès. Ensuite nous avons expliqué les difficultés d’équipements que nous rencontrons au cours de ce procès. Mais aussi la nécessité de renforcer la communication tant à l’intérieur du pays qu’à l’extérieur travers justement la production de quelques captures mais aussi magazines pouvant renforcer le bienfondé de la couverture médiatique du procès. Et la CPI a pris bon note avant d’expliquer tout l’intérêt qu’elle a pour les médias. Elle a aussi salué la prouesse des medias guinéens.», a-t-il dit en substance

Kalifatou Doumbouya
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