Contrairement à ceux qui ont une conception réductrice de la Transition en cours, les autorités actuelles entendent bien saisir les opportunités que celle-ci offre pour opérer des changements profonds et qualitatifs dans l’intérêt supérieur du pays.
Aussi, en plus de la réalisation des différentes étapes vers un retour à l’ordre constitutionnel, des actions d’envergure qui répondent aux attentes des populations sont-elles entreprises dans divers secteurs socio-économiques.
Il en est ainsi du transport aérien dont l’importance n’échappe à personne.
Après le top départ des travaux de réalisation des aérodromes de Labé, Faranah, Kankan et N’Zérékoré par le chef du gouvernement, en attendant ceux de Boké et Kérouané, c’est la cérémonie de lancement de la rénovation et de l’extension de l’aéroport international Ahmed Sékou Touré qui a suivi le 8 avril dernier. Par les soins du même Dr. Bernard Goumou au nom du président de la Transition.
Cette volonté de rendre opérationnels des aérodromes de l’arrière-pays, avec l’objectif d’en faire finalement des aéroports modernes dans la perspective de la « résurrection » de la compagnie nationale, obéit à l’esprit de la refondation si chère au chef de l’Etat, le colonel Mamadi Doumbouya.
Tout comme la rénovation et l’extension de l’aéroport international Ahmed Sékou Touré, avec un financement de 200 millions d’euros sur fonds propres, qui verra, entre autres acquis, sa capacité passer de 500 mille à 3 millions de passagers par an. Avec un cadre et des prestations modernes conformes
aux normes et standards internationaux.
Outre le fait de faciliter la mobilité des citoyens, le trépied – aérodromes régionaux, aéroport international et compagnie nationale performants – aura de nombreux avantages pour la Guinée.
Notamment sur les plans :
– de la promotion du Tourisme, en multipliant les offres de vols intérieurs et internationaux, facilitant ainsi l’accès aux sites touristiques.
– du commerce, en facilitant les échanges et transactions, ainsi que le transport des marchandises à travers le pays et vers ou en provenance de l’extérieur.
– de la résorption du chômage par la création d’emplois directs et indirects dans les domaines de l’aviation, de la gestion aéroportuaire et de l’administration.
– de la souveraineté, qui se verra renforcée avec une entreprise nationale de transport aérien qui offrira ainsi une alternative aux compagnies aériennes étrangères. Sans oublier le rejaillissement sur l’image du pays.
Évidemment, il reviendra aux autorités concernées, et à tous les niveaux, d’œuvrer à rendre viables ces infrastructures, ainsi que la future compagnie nationale.
En tenant compte de certains facteurs comme la concurrence, les coûts d’exploitation, les politiques gouvernementales et la gestion efficace de l’entreprise.
D’ores et déjà, on peut en être certain : le président de la Transition et le gouvernement, eux, ne semblent pas douter un instant qu’avec une stratégie de gestion solide, ces acquis seront viables et bénéfiques pour le pays. Et à la satisfaction des Guinéens.
La Rédaction de l’AGP