Protection des droits humains : la vision de SOS village d’enfants pour la Guinée
Chaque enfant a sa place dans une famille et a le droit de grandir dans un climat d’affection, de respect et de sécurité. Telle est la vision de SOS Villages d’enfants, selon le Directeur National de cette institution en Guinée, M. Richard WATCHINOU.

Celui-ci s’exprimait à l’occasion d’une visite de travail effectuée par le Directeur Général du Quotidien National Horoya, Ibrahima Koné. Cette rencontre d’échange s’est ténue au siège de l’institution à Yataya dans la commune de Ratoma où chacun des deux directeurs étaient entouré de leurs proches collaborateurs.
Une occasion pour M. WATCHINOU d’exprimer toute sa joie de recevoir une personnalité de la trame de M. Koné. D’après lui, son institution a nécessairement besoin de mieux communiquer notamment à travers un partenariat avec le journal Horoya. Il précise que tous les enfants entretenus par SOS village à Conakry et dans les quatre régions naturelles sont tous guinéens et que le financement vient d’ailleurs. D’où la nécessité de réfléchir à une nouvelle approche pour inverser la tendance. Puisque, dit-il, la protection et la promotion des droits des enfants est une affaire de tous. Notamment les gouvernants, les gouvernés et les partenaires.
M. WATCHINOU déclare que les priorités de SOS Villages d’enfants sont déclinées en 5 points. Il s’agit de Garantir la qualité et la performance des programmes dans le contexte local, d’accroitre et de diversifier les revenus, donner à chacun les moyens d’incarner les valeurs de l’institution et de tenir les engagements en matière de sauvegarde, créer des partenariats pour accroitre l’impact de SOS Villages d’enfants, réaliser une transition numérique. Sans oublier l’appui de son organisation au fonctionnement des structures du système national de protection de l’enfance (SyPEG).

Présent à la rencontre, le coordinateur national Marque, Communication et Plaidoyer de SOS Villages d’enfants, Ibrahima Alseny Bangoura renchéri en disant que l’idéal c’est bien de mettre en place les bases d’un partenariat gagnant-gagnant.
En réponse, le patron du journal Horoya rassure que le partenariat est déjà lancé. Précisant que passage que son organe a dans ses missions, l’information, la communication et la sensibilisation pour un changement positif de comportement de l’opinion en faveur des populations donc en faveur des enfants. Selon lui, le journal créé bien avant l’indépendance a fait une mutation positive dans le sens de l’amélioration de la qualité du service. Il s’agit notamment de la création du journal Laguinè guinè dédiée aux femmes, du journal la Presse rurale dédiée au monde rural et très prochainement du journal dimédie guinè dédié aux enfants, du journal Akhbar édité en langue arabe. A cela s’ajoutent les outils digitaux dont dispose aujourd’hui Horoya. Notamment le site internet horoya.net.gn, les pages Facebook, YouTube twitter et Instagram.
Il soutient avoir aussi un réseau de plusieurs dizaines de groupes WhatsApp en Guinée et ailleurs dans la sous-région.
Avant de conclure par rassurer ses interlocuteurs que l’accompagnement de son organe ne fera pas défaut et que le partenariat sera bien mûri par les techniciens des deux côtés.
Alhassane Barry
Photos : Lamine Sylla
