Produit de l’Université guinéenne ; Mme Condé BAMBAKALLE, a exercé le métier de passeur, livreur de plusieurs sociétés en Guinée, avant d’évoluer dans le Transit, le transport, et la logistique dans le but d’assurer son autonomisation. Cette volonté de réussir lui permet de faire aujourd’hui plusieurs activités à la fois sans gêne avec l’équipe dynamique, efficace et efficiente qu’elle a mise en place pour toujours répondre aux besoins des clients. Ainsi, à l’occasion du 8 mars, fête internationale des femmes, notre reporter a tendu son micro à cette femme entrepreneure dans l’âme pour nous parler de ses activités.
Selon la Présidente Directrice Générale de la société BAM’S Co international Sarl une société de prestation de service dans le secteur de Transit, transport, logistique. Elle évolue également dans d’autres secteurs notamment la construction et installation des forages, la construction des latrines et l’agrobusiness.
« Nous sommes au service des prestations à fin d’atteindre l’objectif des clients. Nous évoluons dans l’importation pour la consommation directe avec le secteur informel. Mais également l’importation avec les sociétés qui sont exonérées au niveau de la douane et sociétés minières. Nous sommes aussi dans le domaine du transport, car nous avons des camions que nous mettons à la disposition pour le transport des conteneurs. »
Plus loin, elle dira qu’elle évolue aussi dans le transport des métaux ferrés et non ferrés vers l’Inde. « Nous faisons le dédouanement de l’exportation du Café et du Cacao. », informe-t-elle
Parlant des difficultés rencontrées, Mme Conde Bambakalle a noté qu’elle rencontre beaucoup de contraintes dans ses différentes activités. Au niveau de transit par exemple continue-t-elle ; il n’y a pas d’honoraire agréer en douane fixe à l’instar des autres pays. « En côte d’Ivoire par exemple, il y a un pourcentage qui est fixé au niveau des importations, c’est dire si vous importer une marchandise, votre passation de service est définie en fonction de la valeur de la marchandise qui est sur la facture. Si la valeur de la marchandise fait cent mille dollars, le transitaire trois pour cent sur les cent mille dollars pour sortir la marchandise jusqu’à rendu magasin. Donc nous rencontrons beaucoup de difficultés au niveau de l’obtention des marchés. Et cela est dû à la concurrence déloyale que vivons sur le terrain, chacun fixe les prix en pêlemêle. », a-t-elle explique substance
Pour terminer, Madame Bambakalle a fait appel aux autorités guinéennes, de faire face aux femmes entrepreneures. Avant d’exhorter à toutes les femmes de se lever pour faire quelque chose utile pour leurs épanouissements. « Avant certaines femmes restaient assises pour attendre tout de l’homme, aujourd’hui, la donne a changé. Les femmes doivent se lever pour travailler afin d’apporter quelque chose à la nation. », conclu-t-elle
Kalifatou Doumbouya
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