La République de Guinée dispose d’un potentiel minier important considéré comme un des leviers de l’économie nationale. C’est pourquoi, ledit secteur a été placé au cœur d’un vaste et profond processus de réforme visant à renforcer son impact sur l’économie nationale, et plus généralement sur le développement socio-économique de la Guinée au même titre que l’agriculture et l’énergie.
Un secteur reconnu comme l’un des plus importants au monde : bauxite (+ 40 milliards de tonnes de bauxite à 40% Al2O3), de minerais de fer (+20 milliards de tonnes de haute qualité), d’or (plusieurs milliers de tonnes), de diamant (généralement de qualité joaillerie) ainsi que des indices importants d’uranium, de graphite, de cuivre et de pétrole. C’est partant de tous ces indices qui contribuent positivement au développement du pays que les autorités de la transition ont mis sur pieds l’élaboration et la réalisation de plusieurs projets d’envergure visant à offrir un cadre vie idéal à la population guinéenne à l’image du projet simandou. Un accord-tripartite signé au mois mars 2022 entre le gouvernement guinéen, Winning Consortium Simandou (WCS) et Rio Tinto Simfer, le plus grand projet minier d’extraction de minerai de fer et d’infrastructures en Afrique et dans le monde avec un montant colossal de 15 milliards de dollars US. Également projeter d’autres projets qui devront ouvrir la Guinée au monde extérieur. Cela a permis aux nouvelles autorités d’ouvrir de grands chantiers de réformes au niveau du secteur des mines. Notamment, l’assainissement du cadastre minier par l’entremise du retrait des permis non conformes à l’exploitation des mines en République Guinée. La transparence dans le secteur minier à travers la mise en œuvre de mécanismes de contrôle pour lutter contre les mauvaises pratiques dans le secteur minier guinéen. La promotion du contenu local qui est le principal levier d’impulsion pour l’amélioration des conditions de vie des populations en général et des riverains en particulier. L’application à la lettre du code minier qui devra servir de barrière à la violation répétée, la corruption ou de laxisme des textes qui régissent l’industrie extractive du pays pendant les régimes précédents au détriment des intérêts de la Guinée (…). Cela a donné l’occasion au département des Mines de mobiliser plusieurs milliards de nos francs dans les caisses de l’État contrairement aux années qui ont précédentes la prise du pouvoir par le CNRD le 5 septembre 2021. Par rapport au contrôle de la quantité et de la qualité des minerais exportés, les autorités de la transition sous le leadership du Président de la République, le Général de Corps d’Armées, Mamadi Doumbouya a mis en place des mécanismes de contrôle des sociétés dans les extractives avec pour but de parvenir à une maîtrise totale de ressources minières exploitées pour mettre fin au pillage et au des ressources minières de la République de Guinée. Ainsi, tous les ports minéraliers du pays ont été placés sous le contrôle d’inspecteurs des mines pour déterminer les caractéristiques de chaque bateau minéralier qui rentre en Guinée. A cela, s’ajoute la construction future d’un laboratoire d’analyse d’échantillons de standing international à Kouria dans la préfecture de Coyah avec une capacité d’analyse de 1000 échantillons par jour. Ce laboratoire sera également au service des miniers et pourrait rapporter à l’État jusqu’à 5 millions de dollars par mois. La Fixation du prix de référence de la bauxite, qui est d’ailleurs l’une des réformes clés de l’administration minière guinéenne sous l’impulsion du chef de l’État, le Général Doumbouya. Cette noble décision a permis d’établir une formule standard de fixation du prix basée sur les indices et références au niveau mondial. Une formule qui va désormais déterminer le prix de référence de vente de la bauxite à partir des ports minéraliers de la Guinée. Ces efforts fournis par l’état guinéen prouvent à suffisance, l’esprit patriotique qui anime le gouvernement de la République de Guinée à hisser le pays vers le sommet. Autrement dit, un endroit où il fera bon vivre.
Une synthèse de Sékouba Kourouma