AccueilActualitéGuinée : tenue de la 2ème édition Guinea Fintech Week.

Guinée : tenue de la 2ème édition Guinea Fintech Week.

 Un événement annuel dédié à l’innovation financière en Guinée et dans la sous-région ouest-africaine. Organisé par des jeunes guinéens dévoués et regroupés au sein d’une organisation appelée Guinea Fintech Week, l’objectif vise à rassembler les professionnels de la finance, les startups, les investisseurs et les décideurs politiques pour discuter des dernières tendances en matière de technologie financière et de développement économique. Le thème de cette année est : « Comment créer un avenir financier plus inclusif et prospère en Guinée ».

Ce grand rendez-vous qui s’étendra du 23 au 24 octobre a enregistré la présence de plusieurs cadres guinéens, partenaires et d’autres invités. Durant les deux jours, les participants vont à travers des panels et ateliers sur des thèmes clés comme la blockchain, la finance islamique, la cybersécurité, et les paiements transfrontaliers, vont passer en revue les tares qui affectent le secteur de la technologie financière et de développement économique du numérique en Guinée. Cela, pour trouver des voies et moyens qui devront aboutir à des propositions concrètes pour mettre un terme à ces tares afin d’atteindre l’objectif visant à promouvoir un écosystème fintech dynamique en Guinée Plusieurs activités sont prévues à cet effet. Notamment des Panels, des tables rondes, des startups, des expositions etc. A cette occasion, le commissaire général de Guinea Fintech Week 2024, Ibrahima Kalil Kaba, saluant les invités pour leur disponibilité à prendre part à cette à cérémonie en sa 2ème édition, souligné que la rencontre sert de  l’opportunité pour les acteurs du domaine de tisser des liens forts, penser aux collaborations fiables et l réfléchir ensemble sur les solutions de paiements des domaines.  « Cette année, on n ‘a fait venir (😎  autres pays pour partager leurs expériences avec les guinéens dans ce domaine. Et à leur tour, qu’elles puissent  aux moins contribuer au développement de l’économie de notre pays » a souligné M. Kaba 

En présidant la cérémonie, la ministre des Postes, des Télécommunications et de l’Économie Numérique, Rose Pola Pricemou a noté : « Sous le leadership visionnaire de Son Excellence le Président de la République, le Général Mamadi Doumbouya, la Guinée s’est lancée dans un projet ambitieux pour faire du numérique un levier incontournable de notre croissance économique. Ce plan s’inscrit dans l’agenda national « Simandou 2040″ et vise à transformer notre économie grâce à une infrastructure numérique robuste, une régulation moderne, et une large inclusion de nos populations ». D’où dit-elle, notre mission de mettre en place un écosystème propice à l’innovation, en veillant à la promotion des startups, à la création d’opportunités pour les jeunes et à la construction d’infrastructures numériques à la hauteur des défis de demain. « Aujourd’hui, plus de 65 % des Guinéens n’ont pas accès aux services bancaires traditionnels. Cependant, grâce aux avancées technologiques, nous avons vu un bond spectaculaire dans I’adoption des services de mobile money avec un taux de pénétration atteignant plus de 45 % en 2023. Cela montre que la Fintech a le potentiel de combler les lacunes du système financier traditionnel, en offrant des solutions innovantes, rapides et accessibles à tous. La Fintech ne se contente pas de transformer le secteur financier… C’est pourquoi, nous travaillons à la mise en place d’un cadre réglementaire transparent, attractif et sécurisé, avec des institutions fortes pour encourager I’innovation et attirer des investissements. L’un des piliers de notre stratégie est l’investissement massif dans la formation aux compétences numériques. Nous avons déjà lancé des programmes a travers l’Agence National du Service Universel des Télécommunications et du Numérigue, dont le R-CUN, le Grand Prix de l’ANSUTEN, qui a permis de former des centaines de jeunes dans divers métiers du numérique, du développement d’applications à la cyber sécurité… » conclut-elle.                                      

 Sékouba Kourouma