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Journée mondiale de la liberté de la presse : les anciens exhortent les jeunes à se former.

 

Le monde des  Medias célébré  La journée internationale de la liberté de la presse. Une journée qui  offre l’occasion aux hommes de médias d’exposer leurs difficultés aux parties prenantes en vue d’une solution adéquate.  C’est dans cette optique que, prenant part à la célébration de cette journée mondiale de la liberté  de la presse dont le lancement a eu lieu mercredi dernier au chapiteau du palais du peuple sous la présidence du premier ministre, chef du gouvernement, Plusieurs anciens de la presse nationale  ont rehaussé de leur présence à cette rencontre

Le photographe évoluant au sein du quotidien national Horoya, Aziz Camara a invité la nouvelle génération de journaliste reporter et photographes à se former pour répondre efficacement aux attentes des populations. Selon lui, hier, Horoya était une fierté pour la Guinée parce que le Chef de l’État d’alors, le Président Ahmed Sékou Touré s’impliquait lui-même dans la rédaction dudit journal à travers propres écris. Ce qui lui donnait une crédibilité et une considération de taille tant en Guinée qu’à l’extérieur. Comparant cette période au présent, Aziz Camara se dit de  remarquer une rétrogradation du niveau de la nouvelle génération dans la rédaction des textes et la prise des images. Cela est dû dit-il, à un manque de formation qui devrait pourtant être une priorité pour le  ministère de tutelle et les différentes directions en vue de donner un niveau requis aux jeunes pour mieux assurer la relève. « La formation est nécessaire si on veut bien entendu avoir des résultats de qualité sur le terrain », a-t-il ajouté.

l’ancien journaliste de la voix de la révolution, Ansoumane Bangoura,  visitant  le stand du Journal Horoya. Un stand dans lequel des archives datant des années 60 à nos jours étaient exposées en vue de permettre aux visiteurs d’exprimer leurs impressions par rapport aux efforts abattus par le personnel de la boîte durant des décennies.  Ansoumane Bangoura de poursuivre  : « Cela me rappelle des souvenirs d’une Guinée qui n’est plus, mais qui est sur le chemin de retour à travers les paroles du Président de la transition, Colonel Mamadi Doumbouya,  lorsqu’il dit qu’il remettrait la nation telle qu’elle était du temps de nos pères et de nos grands-pères. Visiter le stand de Horoya, signifie beaucoup de choses pour moi. Parce que, Horoya est le fondateur de l’indépendance, ce journal a accompagné la lutte du peuple de Guinée tout au long de ses différents épisodes. Initialement, il s’appelait Coup de bambou, ensuite liberté avant de porter en mai 1964 le nom Horoya sur proposition du directeur général de l’information d’alors, Alpha Ibrahima Mongo Diallo. Cette ancienne génération a permis à ce journal de marquer les esprits de par sa qualité de collecte, du traitement et la diffusion de l’information. C’est dans cette optique j’invite la nouvelle génération de tous les médias confondus de se donner à fond en matière de formation pour répondre aux attentes des populations. Aux autorités, d’organiser régulièrement des séances de formation en vue de relever le défi

Pour Mamadi Camara, ancien secrétaire général de la rédaction du journal horoya, seule la formation et la rigueur dans le travail qui peuvent apporter un pas de plus vers l’excellence.

Sékouba Kourouma  

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