Pour renforcer la mise en œuvre de la stratégie nationale de l’action de l’Etat en mer dans notre pays, 12 gestionnaires opérationnels et 15 opérateurs ont bénéficié du 2 au 13 mai, dans un réceptif de la place, une formation à l’utilisation de la plateforme YARIS (yaounde Architecture Régional et Information System), délivrée par une équipe mixte de quatre formateurs de GoGIN. C’est une Co-organisation de la préfecture maritime et le projet
GoGIN, financé par l’Union européenne. A l’issue de cette formation de 15 jours, les administrations Maritimes sont maintenant connectées au sein du réseau YARIS national. Une chose qui leur permettra d’utiliser un outil unique et sécurisé pour préparer et conduire opérations et de sûreté maritimes, de la situation de routine à la situation de crise. Ladite cérémonie a été présidée par le ministre délégué à la présidence chargé de la Défense nationale, Aboubacar Sidiki Camara.
Le Chef de la mission GoGIN, christophe Deldique, de souligné que cette formation consisté de réunir toutes les administrations nationales en charge de l’action d’Etat en mer de la République de Guinée. « L’objectif est d’apprendre à toutes les administrations de partager l’information maritime à travers un outil de partage de l’information maritime YARIS. Voir tous les enjeux à partir des risques et menaces qui se trouvent dans les eaux de soudaineté guinéenne. Comment à partir d’un événement le partager et l’analyser, comment le traité peut arrêter l’événement ou limiter les conséquences. Mais dans tout ça c’est lutter contre la pêche illégale, lutter contre les collusions et les risquent contre les collisions », ajoute-t-il
Pour Ibrahim Bah, chargé des opérations au centre d’opération Maritime et participant à cette formation dira : « Pendant ces 15 jours d’intense de travaux, nous avons appris à comment planifier et conduire les opérations tout en restant coordonnées entre nous même, avec un nouveau système qu’on appelle YARIS opérationnel. Un système qui nous permettra lorsqu’il y a un événement de se connecter et partager les informations le plus rapidement possible entre nous. Ça permettra également aux décideurs et autorités de prendre les décisions plus adéquates. L’avantage de cette formation pour la préfecture maritime dans un premier temps, c’est le gain de temps lorsqu’il y a un événement permettant à tous les acteurs de la préfecture d’être au courant au même moment ».
Le préfet Maritime, colonel Mohamed Camara, a pour sa part estimé qu’à partir de ce présent séminaire de formation, le personnel du centre opérationnel Maritime de la préfecture Maritime , et des autres centres maritimes formés dont ceux de la marine nationale, centre de surveillance des pêches, de la gendarmerie maritime, de l’armée de l’air, du port autonome, de la marine marchande et de la douane seront en mesure d’exploiter opérationnellement le logiciel YARIS afin de rejoindre le réseau déjà constitué dans le Golf de Guinée. « Le développement de ce réseau national YARIS en Guinée autour du centre opérationnel Maritime de la Préfecture Maritime, pourra dans un esprit de mutualisation des mutualisations des moyens, mettre en pratique la plateforme YARIS », dit-il dit en substance
Le Ministre délégué à la présidence chargé de la Défense nationale, Aboubacar Sidiki Camara, président de cette cérémonie de fin de formation a salué l’initiative. Avant d’ajouter : « malgré que le gouvernement ait pris des mesures nécessaires pour faire face à certains événements comme la pêche illégale et autres, ces risques et menaces persistent encore dans notre espace maritime. Tous les l’État-major de l’armée de Mer, la préfecture Maritime, le centre national de surveillance Maritime s’emploient pour contrer ces menaces contre notre intégrité territoriale. La mise en œuvre de l’architecture de Yaounde qui a conduit la création d’une plateforme commune dans l’espace du Golfe de Guinée appelé YARIS, constitue un outil de connaissance, d’information et de partage de renseignement Maritime permettant aux Etats de mieux appréhender ce qui se passe en mer et surtout de coordonner les opérations de crise des acteurs à fin d’être efficient des forces de défense et de sécurité ainsi que les forces paramilitaires . L’administration publique concernée doit être formé et équipé par le système de surveillance et de partage d’information afin de pouvoir lutter efficacement contre l’insécurité maritime », renchéri-t-il
Thierno kalifatou Doumbouya