Le service National d’Aménagement des Points d’Eaux a pour souci fondamental l’amélioration de l’adduction d’eaux potables en milieu rural. Pour cela, il se fixe pour priorité d’offrir de l’eau de qualité a toutes les localités ayant plus de 1.000 habitants. Ainsi, pour joindre l’utile à l’agréable, les membres du conseil d’administration du service national d’aménagement des points d’eaux SNAPE a tenu ce lundi, 4 juillet son tout premier conseil après sa mise en place récemment par un décret présidentiel.
Selon les ODD objectifs pour le développement durable vision 2030, les besoins en eaux potable des zones rurales en Guinée sont estimés à plus de 17.722 points d’eaux soient 2.191 points d’eaux modernes par an pour un coût estimé à près de 226. 433. 290. 000 fg.
A l’ouverture de ce premier conseil du C.A du SNAPE, le directeur général Aladj Fode kaba, s’est réjoui de la demarche, avant de noter : « je souhaite qu’après ce conseil nous puissions vraiment relancer les activités du SNAPE. Nos priorités sont nombreuses, mais nous envisageons à réhabiliter les forages que nous avons à l’intérieur du pays. Mais également faire des nouveaux forages aussi parce qu’à l’intérieur du pays, les populations souffrent beaucoup pour avoir de l’eau potable. Donc aider nos compatriotes qui ont des problèmes pour obtenir de l’eau. Et qui fait qu’aujourd’hui on entend parler par endroit des maladies diarrhéiques », a-t-il précisé
Poursuivant le directeur général a indiquer que, bien qu’ils n’aient pas des bases données, tout est priorité. « Il faut que toutes les villes à l’intérieur du pays reçoivent des forages et des adductions d’eaux », a-t-il dit en substance
Le président du Conseil d’Administration du SNAPE, Sékou Sacko, a fait savoir que dans le fonctionnement du SNAPE, la mission qui est allouée au conseil d’Administration, est la mission d’ordonnance et de contrôle. Et de poursuivre : « Au delà de cela, nous avons engagé une synergie d’action au tour de la direction en tenant compte de la cartographie des urgences pour que nous puissions aller rapidement au dépannage des forages qui sont déjà en panne. Il y a des forages qui s’arrêtent pour une panne de quarante mille. Et la localité se retrouve sans eau. Aujourd’hui il y a des femmes qui parcours plus de deux kilomètres pour chercher de l’eau, parfois impropre à la consommation. Donc notre mission c’est de faire en sorte que la donne soit changer. Cela est une priorité du Chef de l’Etat colonel Mamadi Doumbouya avant la fin de cette transition », a-t-il ajouté
Kalifatou Doumbouya
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