A peine installé dans ses nouvelles fonctions de ministre de la juste et des Droit de l’Homme, Alphonse Charles Wright , a entamé ce mercredi, 13 juillet une série de rencontré avec les travailleurs relevant de sa juridiction. Dans cette démarche, le Garde sceaux et sa suite étaientà la Cour Suprême et le Conseil Supérieur de la Magistrature (CSM).
Saisissant la ball au rebond, le ministre Alphonse Charles Wright a dit ceci : « Le rôle qui est confié au Conseil Supérieur de la Magistrature, les 15% de ses rôles n’ont jamais été effectifs. La gestion de la carrière des magistrats est l’une de vos attributions mais la seule fonction qui a toujours marché jusque-là c’est la fonction disciplinaire, il faut sanctionner, il faut suspendre…Vous avez un rôle de protection des magistrats mais ce rôle ne veut guère souligner que vous devrez assurer aux magistrats la culture de l’impunité, ça ne veut pas dire cela mais qu’on ne fasse jamais une guerre par procuration…Mais faudrait-il que nous revoyons un tout petit peu ce qui n’a pas marché jusque-là. Il faut avoir le courage de le dire, certains magistrats travaillent dans la peur, pas parce qu’ils ont peur de rendre des décisions mais ils se demandent sur qui se baser pour garantir leur protection. La question-là traverse toujours l’esprit. Je ne suis pas ce Garde des Sceaux qui vous dira de retourner contre les magistrats »
A noter que le Conseil Supérieur de la Magistrature occupe jusqu’à présent un bâtiment dont les frais de location sont chiffrés à 20,000,000 francs guinéens par mois. Et cette réalité ne concerne pas uniquement cette institution, plusieurs directions, départements ministériels et des institutions sont confrontés aux mêmes réalités.
M Y B