Matériels de dernière génération, personnel qualifié, l’extension et rénovation, voilà ce à quoi ressemble désormais le Centre Hospitalo-Universitaire de Donka (CHU Donka). Débutés depuis 2016 sous le régime déchu, il aura fallu attendre 84 mois soit 7 ans pour que ces travaux prennent fin offrants ainsi l’occasion à son inauguration mercredi, 17 août par le Président de la transition, Colonel Mamadi Doumbouya. Ce, pour le plus grand bonheur des centaines et des milliers d’âmes que composent les populations guinéennes. La rencontre a mobilisé les membres du gouvernement, les cadres du ministère de la santé et de l’hygiène publique, le personnel de l’hôpital, les partenaires au développement ainsi que plusieurs personnalités. Selon les autorités sanitaires de notre pays principalement le ministre du département de tutelle, Mamadou Péthè Diallo, l’objectif est claire, offrir les services de qualité sont les priorités qui leurs animent afin de bénéficier non seulement de la confiance des autorités du pays mais aussi et surtout des patients qui sont d’ailleurs les principaux bénéficiaires. » Nous allons déployés toutes nos forces pour offrir des services de qualité dans un environnement sain, convivial, accueillant, respectueux dans leur dignité et leur droit en tant que natif de ce pays. Et ces services j’en suis sûr, seront à hauteur des attentes des bénéficiaires » rassure le ministre de la santé, Dr. Mamadou Péthè Diallo dans l’un de ses propos. Des paroles qui furent apprécier par le public qui attendait patiemment dehors sous une fine pluie. Car, pour eux (public), la rénovation, l’extension et l’équipement du CHU Donka est bénéfique à tout le monde. Raison pour laquelle, ils n’ont pas manqué de saluer et remercier les autorités du pays pour les efforts consentis. Mais, le gros souci qui plane dans l’esprit des pauvres citoyens, est la facturation des patients quand on sait que la majorité de la population guinéenne vie au quotidien et sont en dessous de la moyenne pour un hôpital qui sera désormais géré par les canadiens. » La rénovation, l’extension et l’équipement de notre hôpital avec des matériels modernes sont vraiment à apprécier dans la mesure où ils facilitent le traitement des patients par des professionnels en la matière. Cela montre à suffisance tout l’intérêt qu’accorde le gouvernement de notre pays en matière du renforcement du système de santé de la population. Mais, la question que nous nous posons, est-ce que les frais sanitaires seront dérisoires pour nous les pauvres citoyens qui vivent au quotidien ? » S’inquiète Mabinty Touré. En abordant dans le sens que son prédécesseur, Fodé Soumah citoyen à Matam a apprécié la privatisation de l’hôpital national Donka. Car, pour lui, cette idée va permettre aux travailleurs et travailleuses dudit CHU de prendre soins du milieu en le rendant sain tout en agissant avec professionnalisme. Cela dit-il va contribuer efficacement dans la lutte les maladies. » Mais, mon gros souci tourne autour de la tarification. Puisqu’actuellement, la vie devient de plus en plus chère avec la montée galopante au niveau nationale et internationale. Et la Guinée avec un taux élevé de pauvreté, si les autorités compétentes ne prennent ses responsabilités relatives à l’allègement du coût hospitalier, cela va créér de gros ennuis pour le bas peuple » s’inquiète ce citoyen. Un gros souci que les autorités compétentes doivent prendre en compte tout en essayant de mettre des mesures nécessaires en place en vue de soulager les pauvres citoyens.
Beckham Kourouma