Pour s’assurer des conditions et le respect des procédures de détention des prisonniers dans les maisons d’arrêts, le ministre de la justice et des droits de l’homme, Alphonse Charles Wright en compagnie d’une forte délégation de son cabinet, a effectué une visite de terrain ce lundi 29 août, à la maison centrale de Conakry et la prison civile de Dubréka. Une démarche qui vise à poser des diagnostics en matière de détention dans notre pays. Du coup, cela va dans l’appréciation des infrastructures et les conditions alimentaires pour ne citer que ceux-là.
Aussitôt arrivée à la maison centrale de Conakry, le ministre Wright s’est rendu dans la cellule des femmes et une autre cellule des hommes où il a reçu des applaudissements des prisonniers, pour son engagement en faveur des droits des détenus, avant de se rendre à Dubréka pour la suite de la visite de terrain.
Ainsi, pour joindre l’utile à l’agréable, le ministre, Alphonse Charles Wright, a souligné que du côté de la maison centrale de Conakry, son département vient de lancer un appel à intérêt par rapport à la rénovation de cette maison d’arrêt. Et de poursuivre : « Bientôt la fin de l’année, cette maison va être rénovée en tout pour offrir le mieux ce qui peut être le respect des droits de l’homme en milieu carcérale . Nous en tant que département transversal qui a désormais la promotion et la protection des droits humains, ne peut pas rester à l’abri de tous qui est comme cris d’alarme que nous remonte souvent les régisseurs à travers le directeur national de l’administration pénitentiaire et de réinsertion social.»
Parlant des cris d’alarmes formulés par certains détenus, le ministre wrigth note : « Quitter d’un principe très simple et avoir le courage de le dire il y a nécessité de repenser la situation sanitaire des détenus, en faisant le minimum qu’un Etat peut accorder au détenus. C’est la création des conditions d’accès aux médicaments pour les permettre quand-même d’avoir les premiers soins. Mais ce que j’ai remarqué, et cela c’est un peu partout à travers le pays, ce les infirmeries qui doivent s’assurer de la prise en charge sanitaire, sont en manque de médicaments. Et ce que j’ai envisagé, c’est dans un bref délai, s’occuper de l’approvisionnement de ces infirmeries. », a-t-il rassuré
Kalifatou Doumbouya
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