L’audience de ce lundi 17 octobre 2022, était consacrée au capitaine Marcel Guilavogui qui était sur sa deuxième interrogatoire.
l’acien garde de Moussa Dadis Camara est poursuivis selon l’arrêt de renvoi pour six chefs d’accusation dont entre autres : pour assassinat, complicité de viol, enlèvement et séquestration, coups et blessures volontaires, vol à main armée et non-assistance à personnes en danger.
Entouré ses Avocats, à la barre l’accusé a porté de graves accusations à l’encontre d’un pitoyable a révélé qu’il a été amadoué par l’une des épouses de M. Makanera Kaké, la nommée Émilie Koivogui qui lui a retiré sa maison à 450 millions fg au motif qu’il allait recouvrer sa liberté. « On m’a enlevé ma maison pour obtenir une liberté d’une semaine. Quand on m’a libéré, on me dit de ne pas sortir de Conakry avant de me rattraper chez Mme Émilie Koivogui qui devrait m’aider à recouvrer la liberté », a-t-il révélé.
D’après lui, l’accusation portée à son encontre est dépourvue de fondement juridique, en ce sens que soutient-il : « je n’ai donné la mort à personne ni de façon volontaire, ni de façon involontaire. Je n’ai pas été au stade et je n’ai jamais violé une femme dans ma vie », ajoute-t-il.
« Quand on m’a envoyé au PM3, j’ai été torturé. J’ai été suspendu par mes bras pendant 4 heures de temps. J’ai failli perdre mes bras. Ils m’ont mis pression de citer les noms. Donc, pour sauver ma vie j’ai cité des noms n’importe comment », martèle Marcel Guilavogui
L’audience a été renvoyée au 19 octobre prochain pour la suite des débats.
Kalifatou Doumbouya
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