Massacre du 28 septembre : « Ce que je sais, c’est le nommé Sankara qui a tiré sur moi », Cellou Dalein

Le président de l’UFDG Cellou Dalein Diallo a depuis au Liberia répondu ce lundi, 23 janvier aux questions de nos confrères de la radio Fim FM dans l’émission Mirador.
J’ai néanmoins vu les gens armés arriver. Je ne connaissais pas tout le monde, puisque j’étais à la tribune avec les autres. Tout ce que je sais, c’est que j’ai reconnu une seule personne qui est Toumba lui-même que j’ai vu venir vers le portail d’à gauche. Je ne sais pas qui a tiré sur les autres mais ce que je sais, c’est que c’est le nommé Sankara qui a tiré sur moi et mon garde du corps Ousmane Sylla qui a pris la balle
Sur les évènements tragiques du 28 septembre 2009 au stade du même nom qui ont fait plus de 150 morts selon l’ONU, l’ancien Premier ministre guinéen a réaffirmé ses propos ce lundi, 23 janvier 2023, sur la présence d’Aboubacar Diakité alias Toumba au stade et la personne qui a tiré sur son garde du corps, le nommé Ousmane Sylla.
« Moi j’ai donné les sentiments que j’avais. Je n’ai pas vu qui a tiré, qui a donné les ordres. J’ai néanmoins vu les gens armés arriver. Je ne connaissais pas tout le monde, puisque j’étais à la tribune avec les autres. Tout ce que je sais, c’est que j’ai reconnu une seule personne qui est Toumba lui-même que j’ai vu venir vers le portail d’à gauche. Je ne sais pas qui a tiré sur les autres mais ce que je sais, c’est que c’est le nommé Sankara qui a tiré sur moi et mon garde du corps Ousmane Sylla qui a pris la balle», a rappelé El hadj Cellou Dalein Diallo.
Après cet acte ignoble, le leader de l’Union des Forces Démocratiques de Guinée (UFDG), dit avoir été assommé par la suite. C’est ainsi, a-t-il indiqué, qu’il est tombé dans le coma, avant d’être piétiné, marché sur sa tête et avoir les 3 côtes cassées enfin de compte.
« Je saignais du nez, de la bouche et de la tête. C’est après qu’on m’a pris selon les témoins, qu’on m’a fait monter dans le véhicule de Tiégboro pour une destination. Sauf qu’ils n’étaient pas sûrs que j’étais vivant. Arrivé au camp Samory, ils m’ont envoyé dans une clinique à l’infirmerie où j’ai reçu les premiers soins. C’est après là-bas qu’on m’a transféré à la clinique Pasteur, où j’ai retrouvé les autres leaders», a expliqué l’opposant guinéen.
K D