Après le tirage au sort de la prochaine Coupe d’Afrique des Nations de football Côte d’Ivoire 2023, tenu ce jeudi 12 octobre à Abidjan, les commentaires vont bon train autour de la poule C, où est logé le Syli National de Guinée avec le Cameroun, le Sénégal et la Gambie. Ainsi pour joindre l’utile à l’agréable, notre reporter a promené son micro vers quelques acteurs de notre football ; dont entre autre : Lucien Beindou Guilao, ancien footballeur international Guinéen et président de la ligue guinéenne de football et Harouna Icrami Camara, entraineur, détenteur d’un brevet de moniteur de football l’UEFA, FIFA et de la Confédération d’Amérique du football de Nord, Amérique centrale et des Caraïbes (CONCAFAF)
Selon Lucien Beindou Guilao, ancien joueur du syli, l’équipe guinéenne est dans une poule avec deux champions d’Afrique notamment le Cameroun et le Sénégal, mais ajoute-t-il les Gambiens ne sont pas aussi à négliger parce que c’est eux qui nous ont éliminé lors de la dernière CAN au Cameroun. « Nous sommes dans une poule extrêmement difficile. Et comme je le dis souvent, on va jouer en respectant nos adversaires pour faire en sorte de se tirer dans cette poule, parce dans un match de football tout est possible. Depuis la dernière la CAN, on s’est beaucoup renforcé avec l’arrivée des binationaux. je le maintien et je persiste les binationaux est une aubaine pour notre football. C’est des joueurs qui évoluent dans les grands championnats. Il faut qu’on soit prêt. Si nous sommes à 20¨% il faut qu’on soit à 100% être physiquement au point. Si je dis de respecter nos adversaires, il ne s’agit pas d’avoir peur d’eux. Mais plutôt savoir qu’au contraire, nous avons en face de nous, des champions d’Afrique. Aussi, une formation qui nous a battus au Cameroun lors de la dernière CAN. Il faut faire sorte qu’on joue les matchs avec succès. »
Plus loin Lucien Guilao, dira qu’il est curieux de voir comment nous allons nous aligner ? « Comment Kaba Diawara va bâtir son équipe. Je pense qu’avec des équipes comme le Cameroun ou le Sénégal, on n’a pas besoin d’aligner quatre ou cinq attaquants. Kaba doit faire en sorte que notre équipe soit disposée de la manière la plus efficiente possible. Donc j’attends de voir la notion de respect intervenir. Comment il va disposer tactiquement à fin de battre le Sénégal et le Cameroun. Mais il faut être conscient déjà au départ qu’on ne joue pas à arme égal avec ces deux pays. C’est à l’entraineur de mettre un schéma tactique qui nous permettra de prendre l’adversaire. »
Pour Harouna Icrami Camara, le syli est dans une poule très élevée, mais ça dépend ce qu’on va mettre place dans le cadre de la préparation. « A partir du moment où le tirage au sort est fait, c’est maintenant Il faut se mettre au travail. On doit se préparer à temps pour affronter les équipes comme le Sénégal et le Cameroun. C’est à partir de maintenant qu’il faut impérativement commencer cette préparation. Et tout cela dépend également de ce que le staff technique mettra en place. Moi personnellement ça me plait qu’on affronte le Sénégal et le Cameroun, si nous voulons être grand, il va falloir impérativement jouer contre les grandes nations. Et la grandeur d’une nation en terme de football, c’est à partir de ces histoires accumulés. Le nombre de participations ou combien de fois détenteur d’un trophée. Moi ça ne me fait pas peur. Je donne une chance de 50/50, c’est à nous maintenant de saisir notre chance. Il ne faut rien négliger pour que nous soyons au rendez-vous pour une fois. »,martèle Icrami
Parlant de l’entraineur du Syli Kaba Diawara, M Icrami dira que le sélectionneur doit se baser sur la règle d’action collective. Le profil des joueurs qui sont apte pour la compétions, car dit-il un joueur peut-être technique, mais s’il n’est pas prêt mentalement ou physiquement, il n’apportera pas quelque chose à l’équipe. « Vu qu’aujourd’hui nous avons des joueurs qui jouent dans les grands championnats, on peut faire une bonne sélection. Mais cela dépendra de beaucoup de paramètre et finir avec la guerre des égaux. Vous êtes appelé à diriger un collectif, même si y a des problèmes sociaux, vous devez être capable de surmonter ça ; si le joueur est capable d’apporter un plus à l’équipe. La gestion humaine est basée sur la qualité technique et mentale des joueurs, fondé maintenant une ossature solide à travers des séances d’entrainements adaptées en fonction de l’adversaire. Une occasion que nous ne devons jamais manquer. Moi je n’ai pas peur du Sénégal ni la Gambie qui vienne de loin. Alors pourquoi pas nous. Pourtant La Guinée a de potentiel pour être à la hauteur. il suffit seulement de mettre les hommes à la place qu’il faut. Aujourd’hui le football n’est simplement un sport. Il est devenu une science qui évolue. On tient compte de beaucoup de paramètres pour atteindre nos objectifs. », a-t-il conseillé
Kalifatou Doumbouya
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