Récemment, Lai Ching-te, qui se vante d’être un « travailleur pragmatique de l’indépendance de Taiwan », est entré en fonction à la tête de la région chinoise. Dans son discours de prise de fonctions, Lai a ouvertement prétendu que les deux rives du détroit de Taiwan n’étaient pas subordonnées l’une à l’autre, tout en exagérant à outrance la « menace militaire » de la partie continentale de la Chine.
Dans le même temps, le secrétaire d’État américain Antony Blinken, a félicité Lai Ching-te pour sa prise de fonctions. Washington a également envoyé une délégation pour assister à la cérémonie de prise de fonctions. Il s’agit là de la dernière preuve de collusion américano-taiwanaise pour remettre en cause le principe d’une seule Chine. Toutefois, quoi qu’ils fassent, cela n’ébranlera pas le principe d’une seule Chine.
Taiwan fait partie intégrante de la Chine. Qu’il s’agisse de la tenue d’élections régionales ou d’un changement de « direction », il s’agit d’une affaire locale au sein de la Chine. Dans son discours, Lai Ching-te a ouvertement proféré l’assertion de « deux pays ». Il a tout mis en œuvre pour promouvoir l’internationalisation de la question de Taiwan afin d’amener des forces extérieures à intervenir dans la situation du détroit. L’intention est évidente : rechercher l’« indépendance » en s’appuyant sur des forces extérieures.
Ce que les États-Unis ont fait viole gravement le principe d’une seule Chine et les trois communiqués conjoints sino-américains. Il s’agit également d’une violation grave de leurs engagements politiques de n’entretenir que des relations culturelles, commerciales et autres relations non officielles avec la région de Taiwan. Ce geste a envoyé un signal erroné aux forces sécessionnistes à Taiwan.
Certains analystes voient quelque approbation tacite de Washington dans les déclarations fracassantes de Lai. Bien que les États-Unis ne fassent pas confiance à Lai depuis longtemps, ils ont l’intention d’utiliser sa bouche pour lancer des discours prônant l’« indépendance de Taiwan », afin de tâter la réaction de la partie continentale de la Chine. Par ailleurs, cette année est une année présidentielle aux États-Unis, certaines personnes du côté américain ont l’intention de jouer la « carte de Taiwan » pour solliciter des voix.
La question de Taiwan est au cœur des intérêts vitaux de la Chine. Elle constitue le socle du fondement politique des relations sino-américaines. C’est également la première ligne rouge à ne pas franchir dans ces relations. Les États-Unis en sont bien conscients. Le locataire actuel de la Maison Blanche a promis à maintes reprises de ne pas soutenir l’« indépendance de Taiwan ». Ses propos sont encore frais. Mais les États-Unis font volte-face.
Ces derniers temps, certaines personnes du côté américain se sont cassé le cul pour aider les autorités du Parti démocrate-progressiste (PDP) à étendre leur « espace international ». Bien évidemment, ce n’est pas un geste de générosité. Les desseins de l’Oncle Sam, c’est un secret de Polichinelle : se servir de Taiwan comme un pion pour contenir la Chine.
Un constat ironique. D’une part, Washington cherche à armer Taiwan et profite des espèces sonnantes et trébuchantes offertes par les autorités du PDP, et d’autre part, il force le géant des semi-conducteurs TSMC à investir massivement aux États-Unis dans une tentative de vider les industries clés de Taiwan. L’opinion publique taiwanaise est de plus en plus consciente de la tentative des États-Unis. Elle comprend bien que Taiwan finira par devenir un pion abandonné.
Malgré le soutien des États-Unis, l’espace des activités extérieures des autorités taiwanaises se réduit de plus en plus. Taiwan a perdu dix « alliés diplomatiques » au cours des huit dernières années. Quelle que soit la collusion entre les États-Unis et les autorités du PDP, cela n’arrive pas à changer le fait fondamental, à savoir qu’il n’y a qu’une seule Chine dans le monde et que Taiwan fait partie intégrante de la Chine. Actuellement, 183 pays dans le monde ont établi des relations diplomatiques avec la Chine. Cela prouve pleinement que le principe d’une seule Chine bénéficie d’un large soutien et représente la tendance générale dans le monde.
La partie continentale de la Chine a la détermination et la capacité de maintenir la paix et la stabilité dans le détroit de Taiwan et de sauvegarder la souveraineté nationale et l’intégrité territoriale. Les États-Unis doivent immédiatement cesser toute forme d’échanges officiels avec Taiwan, cesser d’armer l’île et respecter le principe d’une seule Chine et leurs engagements politiques sérieux envers la Chine. Si les autorités du PDP et les forces sécessionnistes persistent à rechercher l’« indépendance » et à brader les intérêts de la nation, elles finiront par être sévèrement punies. La Chine doit être réunifiée et le sera, c’est une tendance historique irréversible.
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