Les chefs d’État se sont succédé à la tribune de la COP29 sur le changement climatique à Bakou en Azerbaïdjan ce mardi 12 novembre. Certains ont vanté leurs efforts et beaucoup ont rappelé à quel point les catastrophes climatiques ont affecté leurs pays ces derniers mois. L’enjeu, c’est cette année l’aide financière aux pays en développement pour faire face au changement climatique. Ils ne « peuvent pas repartir les mains vides », a averti le secrétaire général de l’ONU Antonio Guterres.
Le sommet a débuté avec le discours de l’hôte de cette COP : le président de l’Azerbaïdjan. Pour son discours d’ouverture de COP, le président Ilham Aliev, n’a pas hésité à défendre le gaz et pétrole alors que les énergies fossiles sont responsables de 90 % des émissions de CO2 dans le monde. « Je l’ai déjà dit il y a quelques mois et je vais le répéter aujourd’hui : c’est un cadeau des dieux. Et on ne devrait pas reprocher aux pays d’en avoir et de les mettre sur le marché, parce que les marchés en ont besoin. Les gens en ont besoin ». Le pays prévoit d’ailleurs d’augmenter sa production d’hydrocarbure.
RFI