Le contexte de chocs en lien avec le coût de la vie, les conflits et, l’exacerbation des tensions géopolitiques, la persistance des effets de la pandémie à Covid-19 et l’explosion du dépôt central des hydrocarbures de Kaloum, le 18 décembre 2023, ont eu un impact sur l’économie, illustré par une baisse du taux de croissance projeté de 5,4 % à 4,2 % en 2024.
Toutefois, le taux de croissance de notre économie se situe au-dessus de la moyenne de l’Afrique qui est de 3,4 %. Ceci illustre la résilience de notre économie.
Les réformes engagées par le Gouvernement et d’autres mesures structurelles devraient rendre efficace et efficiente la conduite de la politique financière de l’État.
Notre approche est de construire une économie qui ne se contente pas de survivre aux chocs, mais qui prospère grâce à une gouvernance solide, une infrastructure robuste, et une intégrité sans faille. Les mesures que nous prenons aujourd’hui sont conçues pour forger dans l’avenir une économie dynamique, résiliente et compétitive, capable de soutenir les ambitions légitimes de notre nation et de chaque citoyen.
Cela ne saurait être réalisable qu’en restaurant la confiance publique et en renforçant la gouvernance économique. C’est une priorité absolue pour l’État. Dans ce contexte, la Cour de Répression des Infractions Économiques et Financières (CRIEF) joue un rôle central. Elle doit poursuivre ses efforts pour traquer et sanctionner la corruption ainsi que les délits économiques et financiers.
Les mécanismes d’évaluation seront renforcés dans l’optique d’améliorer la gouvernance. Le Cabinet de la Primature supervise ce processus en vue d’identifier les goulots d’étranglement, et il propose des actions correctives rapides et efficaces. Cette stratégie proactive favorisera l’efficience de notre gestion des ressources publiques. Elle stimulera également un environnement propice à une croissance économique durable et inclusive, faisant de la Guinée un modèle de transparence et de bonne gouvernance.
Parallèlement au renforcement de la gouvernance économique, il est essentiel d’investir dans nos infrastructures pour soutenir et étendre cette gouvernance améliorée. Cette ambition est la concrétisation de la vision du Président de la République, le Général de corps d’armée Mamadi DOUMBOUYA, qui se matérialise par l’édification, depuis le 5 septembre 2021, d’infrastructures visibles telles que les routes, les ponts, les échangeurs, les écoles, les hôpitaux régionaux, les universités, les aérodromes, etc. Nul ne peut contester aujourd’hui que notre pays est en chantier !
À titre d’illustration :
ü La construction de 168 km de routes bitumées et en béton armé dans la ville de Conakry ;
ü La poursuite du bitumage de 119 km dans les 11 villes de l’intérieur du pays ;
ü L’achèvement de l’échangeur du km36 et l’échangeur Paul Kagamé de Kagbélen ;
ü L’achèvement de la route Coyah-Forécariah-Frontière Sierra-Leone ;
ü La poursuite de la construction des RN7 Kankan – Mandiana, la RN 1 Coyah – Mamou – Dabola, Dabis-Québo, Lola-Zoo ;
ü La construction de cinq (5) ponts à travers Coyah et Conakry ;
ü La construction du pont unique en béton de Tanènè avec ses voies d’accès ;
ü La construction de l’autoroute Kagbelen-Kouria sur 27 km ;
ü La finalisation des ponts sur la Soumba et sur le Fleuve Sankarani et la réalisation de l’échangeur de Bambéto ;
ü La construction du pont sur le Milo entre Kérouané et Banakoro
ü La construction et réhabilitation de 32 ouvrages, de 241 unités de dalots et de 467,56 km sur le réseau des routes préfectorales.
Toujours dans le domaine des infrastructures, le Gouvernement ambitionne de réaliser les travaux suivants :
ü Le Corridor Sud, en Autoroute le long du chemin de fer du projet Simandou jusqu’à la frontière avec la Côte d’Ivoire ;
ü Le Corridor Nord, Boké-Gaoual-Labé-Tougué-Dinguiraye-Siguiri-Frontière avec la République du Mali ;
ü La construction des routes nationales RN6 Kankan-Kissidougou (longues de 190 km), la route nationale (RN23) Boké-Gaoual (longue de 185 km), la route nationale ;
ü La relance des travaux de réhabilitation de la route nationale Mamou-Faranah et de la route nationales Mamou-Labé ;
ü Construction de la route d’intégration sous-régionale Kankan-Kérouané-Beyla Sinko frontière avec la Côte d’Ivoire ;
ü La construction de la première raffinerie d’or à Gbessia, actuellement à 40 % de réalisation ;
ü La construction de la raffinerie d’alumine d’une capacité d’un million de tonnes par an dans la région de Boké, par la société Alteo Raffinerie Guinée (ARG).
Ces projets démontrent que le gouvernement intensifie les investissements dans les infrastructures routières et minières. Ils sont conçus pour dynamiser notre économie en facilitant l’accès aux marchés pour nos entrepreneurs.
Monsieur le Président,
Mesdames et Messieurs les honorables Conseillers,
L’énergie électrique, une commodité indispensable pour le développement économique et le bien- être des populations, est au centre des préoccupations du Gouvernement. Face à la dégradation de la desserte en électricité, nous avons engagé, dès ma prise de fonction, des consultations et des négociations sur les options disponibles permettant la desserte immédiate en électricité. Dans le cadre de l’intégration sous-régionale et des projets d’interconnexion, les négociations avec les Gouvernements du Sénégal et de la Côte d’Ivoire ont permis de disposer de l’énergie permettant de faire face, un tant soit peu, à l’urgence.
Parallèlement, nous avons engagé des discussions avec d’autres partenaires pour le développement en Guinée de 500 MW d’énergie solaire. L’objectif à moyen terme est de disposer d’une capacité additionnelle d’énergie mixte d’au moins 1 Gigawatt.
Conformément aux instructions du Chef de l’État, nous avons engagé les réformes en profondeur du secteur de l’énergie afin de répondre aux défis actuels.
Également, le Gouvernement mettra en place les mesures nécessaires pour freiner le gaspillage d’énergie. Des dispositions seront prises pour limiter l’importation des équipements énergivores et non conformes, et accélérer la pose des compteurs prépayés.
Dans le même souci d’amélioration du cadre de vie de nos concitoyens, l’accès à l’eau potable pour tous est l’une des priorités du Gouvernement. Nous avons bouclé le financement de la 1ère phase pour l’adduction d’eau du grand Conakry pour un montant de 500 millions de dollars américains. En même temps, le programme villageois d’eau potable sera accéléré.
Monsieur le Président,
Mesdames et Messieurs les honorables Conseillers,
Le Gouvernement poursuit le processus de digitalisation pour réduire les coûts et augmenter la transparence des services publics. L’objectif étant de créer un environnement administratif où les ressources sont utilisées de manière optimale et où les services aux citoyens sont améliorés de manière significative.
En lien avec la digitalisation et la mise en place d’un fichier unique, nous avons engagé les travaux d’adressage des villes du pays en commençant par la ville de Conakry. Ceci permettra de moderniser le service public et de mieux sécuriser les citoyens. Une meilleure gestion du foncier sera ainsi possible.
Tous ces investissements stratégiques contribuent à la redynamisation de notre économie. C’est dans cet esprit que notre Gouvernement porte une attention particulière à la réalisation du projet SIMANDOU.
Ce projet est un des plus grands gisements de fer au monde. Il prévoit une production pouvant atteindre 100 millions de tonnes de minerai de fer par an. Il comprend la construction d’un chemin de fer de près de 700 km et des installations portuaires.
Le coût de construction de ces infrastructures est estimé entre 17 et 18.5 milliards de dollars américains, avec une augmentation considérable du PIB. De 11 000 emplois créés à date, le projet pourrait générer jusqu’à 120 000 emplois. Il offrira également les opportunités de marché aux entreprises locales, car le Gouvernement attache du prix au respect de la Loi portant contenu local dans le cadre de la mise en œuvre des projets, en particulier pour un projet d’une telle envergure.
Face à cette transformation majeure de notre économie, le gouvernement a fait du développement du capital humain une priorité. Cela implique de renforcer les programmes de formation technique et professionnelle, d’aligner nos curriculums éducatifs sur les besoins du marché du travail futur, et de développer des partenariats stratégiques avec des institutions académiques et des entreprises privées pour une intégration efficace de nos jeunes dans ce secteur clé.
Ces efforts contribueront non seulement à la réussite du projet Simandou mais aussi à la prospérité durable de notre nation. Cette valeur ajoutée sera aussi un atout non négligeable pour la modernisation de l’agriculture et de l’élevage à travers les aménagements hydroagricoles, la poursuite de la mécanisation agricole, le développement des infrastructures rurales et l’amélioration des races animales.
Au lendemain du 05 septembre 2021, Son Excellence, Monsieur le Président de la République, le Général de Corps d’Armée Mamadi DOUMBOUYA, a affiché sans réserve son soutien à l’Agriculture et à l’Élevage. Ce soutien s’est matérialisé par un taux d’accroissement du budget du Ministère en charge de ce secteur de 520 %, en 2023, soit plus de mille neuf cents milliards comparativement à 2021.
Monsieur le Président ;
Mesdames et messieurs les honorables Conseillers ;
La Guinée dispose d’importantes potentialités agricoles non encore valorisées. Elle dispose de 6,2 millions d’hectares de terres arables dont un quart sont annuellement exploitées ; 364 000 hectares de terres irrigables, dont moins de 10 % aménagées.
Nous allons tirer profit de ces atouts en mettant sur pied une politique agro-industrielle qui allie compétitivité et pragmatisme, afin de sortir de la dépendance alimentaire à l’égard de l’extérieur. Importer des denrées alimentaires de première nécessité comme le riz, la farine, les oignons, lapomme de terre, etc., dans un environnement climatique et pédologique, exceptionnellement favorable, ne contribue pas à cet effort.
Le gouvernement ambitionne de se conformer à la vision d’une Guinée qui consomme ce qu’elle produit. Cela sous-entend accroitre les rendements via l’utilisation des nouvelles technologies dans le domaine agricole. Dans cette optique, l’État va jouer son rôle de catalyseur du développement en créant des stimulants économiques qui visent à aider les opérateurs économiques et les paysans à passer des activités d’importation à des activités liées aux productions vivrières et à la distribution.
Ainsi, en créant des stimulants à l’accroissement de la production agricole et des initiatives courageuses d’incitation au travail de la terre, nous pourrions atteindre l’autosuffisance et apporter une bouffée d’oxygène supplémentaire à l’économie nationale. L’exportation de produits halieutiques vers l’Union européenne a été relancée et la surveillance maritime pour la lutte contre la pêche illicite a été intensifiée.
Monsieur le Président,
Mesdames et Messieurs les honorables Conseillers,
Le dérèglement climatique est une réalité que nous vivons tous car nous constatons actuellement une forte canicule et une baisse de la pluviométrie. C’est pourquoi, la procédure d’évaluation environnementale a été enrichie en incluant le changement climatique et la biodiversité. Le Réseau des aires protégées a été structuré avec la création de nouveaux parcs et réserves de faune.
Dans la même optique, la mobilisation de financements verts a permis de lancer des projets intégrateurs visant à réduire les émissions de gaz à effet de serre et à renforcer la conservation des aires protégées. Des efforts sont en cours dans le cadre de la réhabilitation des sites d’exploitation des ressources naturelles et de la poursuite des campagnes de reboisement.
Monsieur le Président,
Mesdames et Messieurs les honorables Conseillers,
Sur le plan national, le Gouvernement est engagé pour une transition réussie. Il est donc primordial de rappeler les orientations politiques qui guident notre action. Ces orientations sont structurées autour d’un chronogramme dynamique défini en collaboration avec la CEDEAO. Nous avons rencontré des défis considérables, tant internes qu’externes, qui ont exigé de nous : adaptation et résilience. Malgré ces obstacles, nous avons réussi à finaliser la mise en place des délégations spéciales à travers tout le pays, ce qui marque une étape cruciale dans notre processus de stabilisation et de préparation au retour à l’ordre constitutionnel.
En reconnaissant les retards et les difficultés rencontrées dans la mise en œuvre du chronogramme actuel de la transition, le gouvernement poursuit des discussions transparentes et inclusives avec tous les partenaires concernés. L’objectif est de mettre à jour ce chronogramme de manière juste et équilibrée, en veillant à associer toutes les parties prenantes dans ce processus vital.
Les ajustements nécessaires seront faits de manière à refléter les réalités actuelles et à répondre efficacement aux besoins de notre nation en transition. Aujourd’hui, alors que nous sommes à la croisée des chemins de notre histoire, le gouvernement est déterminé à façonner un avenir prometteur pour toutes les Guinéennes et tous les Guinéens.
L’engagement ferme du Président de la République envers la refondation de notre nation nous guide vers des réformes structurelles ambitieuses et nécessaires. La cartographie censitaire du RGPH-4 a démarré. Au cœur de ces transformations se trouve le Programme National de Recensement Administratif à Vocation d’État Civil (PN-RAVEC). Ce programme est bien plus qu’une simple mesure administrative ; il est une initiative cruciale pour garantir à chaque citoyen une identité légale, facilitant ainsi l’accès aux droits civiques et aux services essentiels.
La construction de centres intégrés d’état civil sur toute l’étendue du territoire national et la mise en place de capacités administratives dans les nouvelles communes sont prioritaires. La Coordination du PN-RAVEC est mise en place depuis le 22 avril 2024, ce qui constitue une avancée majeure dans l’opérationnalisation de ce programme.
Dans cette dynamique de refondation, nous progressons vers une étape significative de notre processus démocratique avec l’organisation du scrutin référendaire sur la nouvelle constitution prévue pour la fin de l’année. Cette démarche, souhaitée ardemment par le Comité National pour le Rassemblement et le Développement (CNRD), est fondamentale pour établir un cadre légal qui reflète nos aspirations nationales tout en renforçant notre démocratie. La nouvelle constitution sera le socle sur lequel toutes les futures législations et réformes seront bâties, assurant ainsi que notre trajectoire vers le renouveau soit en harmonie avec les principes de justice et d’égalité.
Parallèlement, le chronogramme de la transition comprend des initiatives clés telles que le Recensement Général de la Population et de l’Habitat, l’établissement d’un fichier électoral fiable et des élections locales, communales, législatives, ainsi que la présidentielle. Chacune constituant un jalon vers le renforcement de notre gouvernance et la consolidation de notre infrastructure démocratique.
Ces étapes interconnectées visent à favoriser une gouvernance locale réactive, à renouveler notre Assemblée nationale et à élire un Président dans des conditions véritablement démocratiques. Notre engagement envers ce processus est inébranlable, et je vous invite tous à vous joindre à nous dans cette entreprise ambitieuse, pour qu’ensemble nous puissions réaliser la vision d’une Guinée inclusive, unie et prospère.
Sur le plan international, il est important de noter la redynamisation de notre diplomatie avec la signature de plusieurs accords de coopération. La création prochaine de l’Institut International de Coopération Sud-Sud et Triangulaire à Conakry appuyé par le Groupe des 77 + la Chine s’inscrit dans cette optique de repositionnement de notre pays. Dans la même lancée, il faut louer les efforts fournis dans le cadre de la protection de nos compatriotes vivants à l’étranger, mais aussi la gestion de l’épineuse question du rapatriement de certains guinéens établis à l’étranger.
En outre, notre diaspora joue déjà un rôle important dans le renforcement du bien-être des familles et des communautés, ainsi que de la cohésion nationale. Nous comptons engager des actions énergiques afin de pleinement intégrer nos compatriotes de l’étranger dans le développement économique et social de notre pays. Nous devons tous, eux et nous, comprendre que nous devons travailler ensemble pour faire émerger la Guinée. C’est pourquoi, dans sa feuille de route, le Ministère en charge de la Coopération Internationale et des Guinéens de l’étranger sera responsable de l’organisation courant 2025 d’une semaine de la diaspora guinéenne afin d’établir une plateforme d’échange et de collaboration qui permettra de valoriser leurs expériences et leurs offrir des opportunités d’investissements chez eux.
Monsieur le Président,
Mesdames et Messieurs les honorables Conseillers,
Nous nous trouvons aujourd’hui à un moment déterminant de notre histoire, où notre engagement envers le dialogue et la cohésion sociale ne fait que s’intensifier. Nous comprenons que maintenir un dialogue politique et social ouvert avec tous les acteurs impliqués est fondamental pour garantir la transparence et l’équité. Ce dialogue inclusif est non seulement essentiel, mais il est aussi la clé pour assurer une transition pacifique et consensuelle, critère indispensable pour la stabilité de notre pays.
La décennie de gouvernance qui a fragilisé notre État pose des défis significatifs. Nos efforts se concentrent sur la restauration complète de l’État de droit, le respect des droits humains, le renforcement de la sécurité des citoyens et de leurs biens, ainsi que sur l’amélioration significative des services publics à tous les niveaux de l’administration. Ces mesures sont essentielles pour promouvoir la bonne gouvernance qui répond aux aspirations de notre peuple, et pour instaurer une confiance renouvelée dans nos institutions publiques.
Dans le prolongement de ces efforts, notre engagement pour la refondation des institutions républicaines reste ferme. Nous continuons à travailler pour moderniser et rendre transparentes les structures existantes, améliorant ainsi l’intégrité et l’efficacité institutionnelle.
Ce processus de consolidation institutionnelle repose sur le développement local et la décentralisation. C’est pourquoi, nous intensifions nos efforts pour rapprocher l’administration des citoyens et mieux répondre à leurs attentes. La création de 24 nouvelles communes urbaines et rurales a été un élément clé de cette stratégie qui vise à décentraliser le pouvoir pour favoriser une participation politique plus active et une meilleure représentation au niveau local.
Monsieur le Président,
Mesdames et Messieurs les honorables Conseillers,
En conclusion de cette présentation, je tiens à souligner notre ferme résolution à transformer ces engagements en actions concrètes. La transition que nous menons n’est pas simplement une passation de pouvoir. Il s’agit de mettre la Guinée dans des conditions optimales pour résoudre les problèmes qui l’ont impactée depuis des décennies. D’où la nécessité, d’aller dans le sens de ce qui a été préconisé et mis en œuvre lors des assises nationales.
L’esprit de dialogue, d’ouverture, et de rassemblement que nous prônons aujourd’hui est le socle sur lequel nous bâtissons notre avenir. Ce n’est pas un chemin que nous parcourrons seuls. Chaque Guinéenne, chaque Guinéen est invité à participer à cette grande œuvre nationale. C’est ensemble, par notre unité et notre engagement commun, que nous surmonterons les défis et saisirons les opportunités qui se présentent à nous.
La volonté de changer les choses, d’innover et de progresser doit être le moteur de notre action. Elle doit nous inspirer chaque jour dans notre mission de servir le peuple guinéen avec honnêteté, transparence et efficacité. Le changement que nous ambitionnons doit être perceptible dans chaque village, dans chaque ville, dans la vie de chaque citoyen, d’ici et de la diaspora.
Nous sommes à l’aube d’une ère nouvelle. Avec courage et détermination, guidés par les principes de justice et de solidarité, nous avançons vers un avenir où chaque Guinéen aura la possibilité de contribuer au développement national et de bénéficier équitablement de ses fruits.
Ensemble, faisons de la Guinée un modèle de démocratie et de développement en Afrique. Telle est la vision du Président de la République, Chef de l’État, le Général de Corps d’Armées, Mamadi DOUMBOUYA.
Que Dieu bénisse la Guinée et les Guinéens !
Je vous remercie de votre attention et de votre engagement à nos côtés.
Amadou Oury Bah
Premier Ministre